samedi 21 décembre 2013

Aperçu de mes notes en HK

Comme à chaque article je vous rappelle que mon blog va passer en privé dimanche soir ou lundi, vous savez ce qu'il vous reste à faire !

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Ma première série de khôlle est presque achevée. Un petit retour sur mes khôlles, de la plus ancienne à la plus récente. Je commence par l'SES et les maths :

SES (économie) : l'épargne, vice ou vertu ? (à préparer chez soi)
Note : 13

Maths : question de cours sur les parties entières, exercices sur les récurrences et calcul de médiane par interpolation linéaire.
Note : 13

SES (économie) : que reflètent les prix ? (à préparer chez soi)
Note : 14

Maths : khôlle 2.
Note : 14

SES : commentaire de deux extraits de Max Weber sur le capitalisme rationnel. (à préparer chez soi)
Note : 10,5

Maths : khôlle 3
Note : 14

SES : microéconomie cette fois (exceptionnellement, à préparer chez soi, mais normalement on a 30 minutes de préparation et ce sont divers calculs).
Note : 15

Maths : question de cours définition de la division euclidienne, exercice 1 sur la division euclidienne, exercice 2 sur le calcul d'un produit.
Note : 15

SES : commentaire d'un texte de Pierre Bourdieu extrait de "La domination masculine".
Note : 15

Maths : question de cours donner la formule de Pascal, exercice 1 sur le calcul d'images et d'images réciproques, exercice 2 sur le calcul de racines multiples (on ne devait en fait pas le réviser donc c'est elle qui m'a limite fait l'exercice), exercice 3 sur du dénombrement.
Note : 14

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Les autres matières, dans l'ordre où je les ai passées :

Philosophie : peut-on tout dire ? (1h de préparation)
Note : 13

Histoire : j'ai oublié le sujet, un truc du genre 1870-1879 vers une définition du régime (1h de préparation). 
Note : 11 (!)

Anglais : commentaire d'un texte, 1h de préparation.
Note : 11,5

Littérature : commentaire d'un texte de Paul et Virginie (l'extrait du naufrage), sachant qu'on sait avant sur quel auteur on sera interrogé (1h de préparation).
Note : 11

Espagnol : résumé rapide d'un texte sur les scandales qui entourent la famille royale en Espagne, puis nous devons choisir un aspect du texte et parler du thème traité (sans s'appuyer sur le texte, c'est assez libre). Par exemple là, j'ai expliqué dans quel contexte Juan Carlos était arrivé au pouvoir, pourquoi il était populaire, et la situation aujourd'hui en Espagne (mais très rapidement, en tout j'ai parlé un peu moins de 10 minutes). (20 minutes de préparation). 
Note : 15 (!!!).

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Hors khôlles :

Philosophie : 14 à mon DS (moyenne autour de 9 je crois)

Maths : 9,75 à la partie statistiques du DS (qui vaut un tiers des points) (moyenne à environ 10), 7,5 à l'autre partie (moyenne à 7), 11,4 au DM d'Algèbre, 5/10 à celui de statistiques (heureusement que j'ai un peu-beaucoup été aidée par les matheux de ma famille parce que j'aurais eu beaucoup moins sinon). 

Histoire : 8 au DS, 6,5 à une interro, 8,5 à une autre interro (je suis brillante n'est-ce pas ?), 12 et 17 à deux autres interros (vive les QCM !), et peut-être d'autres interros que j'aurais ratées, je ne sais plus.

Anglais : 12 à mon DS, 10,5 à une interro. 

Littérature : 11,5 à mon DS (moyenne à 9 environ).

Espagnol : 10,5 à mon DS, et puis les interros de grammaire / vocabulaire, où je dois tourner autour de 14 ou 15 je ne sais pas. 

Je ne crois pas avoir eu d'autres notes, et j'attends celle de mon DS d'SES qui jouera probablement un rôle important dans ma moyenne générale (puisque comme les maths et l'histoire c'est coefficient 5). Malheureusement je crois que mon DS était au mieux très médiocre (j'espère me tromper !). 

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Je reviendrai poster un article pour vous donner mes impressions générales sur ces premiers mois en prépa, mais en tout cas je suis globalement contente de mes notes pour l'instant, pourvu que ça dure (et que ça progresse !). Mais bon je suppose que ça va encore se compliquer. Déjà je sens que les sujets des khôlles d'SES sont plus difficiles qu'avant (je ne vous donne pas mon sujet pour l'instant, je ne veux pas être retrouvée à cause de ça). En attendant, je suis happy (en plus c'est les vacances !).

A bientôt donc !

jeudi 19 décembre 2013

Dernier désespoir (+ petit message à l'anonyme)

Je vous rappelle d'abord mon article précédent : 

L'aventure fut fort plaisante,
Jusqu'à aujourd'hui.
Si vous l'avez bien appréciée,
Vous pouvez me suivre.
Pour ça, vous savez comment faire,
A vous de jouer.
Agissez de façon privée,
A bientôt j'espère.

La privatisation annoncée se fera dimanche soir ou lundi.

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Avant toute chose : cher anonyme, j'espère que tu es bien fier d'avoir découvert qui je suis, mais moi à ta place je ne le serais pas, il n'y a aucune fierté à avoir étant donné que quelqu'un qui me connaitrait en vrai n'aurait aucun mal à faire le rapprochement, l'anonymat me protège des inconnus, pas de ceux que je connais déjà. Première chose. Ensuite, deuxième chose, révéler mon nom de famille sur internet, ce n'était franchement pas intelligent. Me laisser un message sur internet sans avoir la décence de me dire qui te es, non plus. J'espère que tu es content de toi en me croisant, peut-être tous les jours au lycée, ou occasionnellement je ne sais où. Toujours est-il que je ne vois pas l'intérêt de venir clamer haut et fort que tu m'as reconnue tout en te cachant, pour bien me faire comprendre qu'une personne de mon entourage lit mes pensées les plus profondes, protégée par l'anonymat. Bien évidemment, c'est moi qui ai voulu mettre mon blog en public, c'est un choix. Mais ta démarche me laisse profondément perplexe.Voilà, tout est dit. Je ne sais pas à qui je m'adresse alors comme ça c'est plus simple de dire ce que je pense. 

Je voulais juste passer ici pour vous annoncer une dernière fois mon désespoir. Au secours j'ai khôlle d'espagnol et j'ai très peur, mais le plus drôle c'est que ce n'est pas parler espagnol qui me fait peur, mais le fait de ne rien avoir à dire (bon avouons tout de même que parler espagnol n'arrange pas mes affaires). Je dis "une dernière fois" parce que quelle que soit la note que j'aurai demain je serai de bonne humeur puisque ce sera les vacances enfin enfin enfin, et que je ne voulais pas manquer l'occasion de me plaindre une dernière fois avant le début de cette parenthèse tant attendue. 

Ce week-end je ne vais pas vraiment me reposer, d'ailleurs, parce qu'étant donné que je n'ai pas commencé mon dossier de littérature (oui, je parle bien de celui que j'ai à faire depuis septembre) et que j'aimerais éviter que toutes mes vacances soient gâchées à cause de ce dossier et du stress qu'il va engendrer, je voudrais m'y mettre à fond les deux premiers jours pour être débarrassée d'une partie du travail (bien que je doute qu'un tel travail puisse vraiment se faire en deux jours, mais ça permettra quand même de m'éviter une panique un peu plus tard).

Et, comme pour récompenser les efforts que j'espère réussir à fournir, dimanche soir une amie vient dormir chez moi. Lundi soir c'est mon grand-père qui sera là. Et mardi, le 24 donc, je mange chez mes grands-parents le midi, avec mon frère, puis direction chez les cousines / oncle / tante pour préparer le repas du soir (mais surtout pour bien rigoler !).

Voilà, sur ce je vais réviser l'espagnol et pleurer de désespoir, à demain, vous êtes les meilleurs ! (Sauf toi l'anonyme. Mais bon qui sait, si ça se trouve en vrai je t'apprécie beaucoup... Ce dont je ne peux être certaine puisque tu te caches. A ce moment précis je t'apprécie beaucoup moins. Une amie de ma classe de l'année dernière a déjà découvert mon blog, au moins elle me l'a dit, j'ai trouvé ça bien plus sympathique). 

mardi 17 décembre 2013

Privatisation

L'aventure fut fort plaisante,
Jusqu'à aujourd'hui.
Si vous l'avez bien appréciée,
Vous pouvez me suivre.
Pour ça, vous savez comment faire,
A vous de jouer.
Agissez de façon privée,
A bientôt j'espère.

mardi 10 décembre 2013

Yeeesss

"Je vais plutôt bien", ai-je dit dimanche. Mais ça, c'était avant.
C'était avant le "truc et machin et bidule et chose font grève aujourd'hui".
C'était avant le "vous n'aurez pas cours demain".
C'était avant le "DS de maths de la semaine prochaine annulé".
C'était avant le "Interro d'histoire reportée à la semaine prochaine".
Maintenant je peux dire que ça va même très bien.
*Danse de la joie*
*Retourne regarder un épisode des Frères Scott*
*Préfère oublier que j'ai une khôlle quand même demain après-midi*

dimanche 8 décembre 2013

Coming back

Je me suis laissé enfermer dans une sorte de cercle vicieux que j'ai maintenant du mal à quitter. J'ai reporté le moment de venir écrire ici, et à mesure que le temps passait, je ne savais plus où j'en étais, que raconter sur la prépa, que dire pour sortir des vagues nouvelles classiques du type "j'ai eu telle note", ou "c'est fatiguant mais on survit". J'écrivais un article de temps en temps, et j'avais l'impression qu'il n'avait pas grand intérêt. Alors j'ai reporté le moment d'écrire, j'ai cru pendant quelque temps que je n'aimais plus autant tenir un blog. J'ai écrit quelques articles de routine, avant de délaisser mon blog, un peu déçue tout de même mais ne pouvant changer ma motivation et de toute façon incapable de trouver du temps pour écrire un article plus travaillé comme j'aimais le faire, parce que du temps libre il m'en reste mais j'ai préféré le réserver à mes amis ou aux séries (Les frères Scott, actuellement, je commence la saison 2). 

Et puis les choses ont fait que j'ai repensé à la période où ma grand-mère est décédée, je me suis rappelé que ça m'avait fait du bien d'écrire cet article "un dernier au revoir". Je n'y ai pas pensé dans l'absolu, mais c'est un événement qui m'a fait me demander : que dirais-je à quelqu'un qui m'annoncerait qu'il vient de perdre un proche ? La façon dont j'en suis venu à réfléchir à ça n'est pas très importante, mais j'ai réfléchi un peu et je me suis dit que si cela arrivait, plutôt que de me contenter de paroles de réconfort classiques et pas si réconfortantes, c'était mieux que les paroles viennent vraiment de soi, que ça aiderait plus la personne de recevoir des paroles sincères, quitte à ce qu'elles soient simples, que des clichés, même si l'intention par ailleurs est louable. Alors j'ai repensé à ce que moi, personnellement, j'avais fait confrontée à cette expérience du deuil. J'ai écrit ce petit article et ça m'a fait me sentir mieux, parce que j'y ai mis de moi, j'ai essayé d'introduire dans cet au revoir une "authenticité", une sincérité, et je trouve que c'était une bonne chose, ça m'a fait du bien et ce petit texte, maintenant, est écrit et continuera d'exister pour ma grand-mère.

Mes pensées se sont ensuite naturellement déplacées vers l'écriture. J'ai jeté un regard en arrière, et je me suis demandé où j'avais encore bien pu perdre ce qui me rendait fière et en même temps me faisait du bien. L'écriture et moi c'est une relation assez conflictuelle, entre amour et égarement. Mais je ne veux pas régresser, non pas que mon style soit exceptionnel, loin de là, mais au fil des mois je crois avoir trouvé un petit quelque chose qui rend ce que j'écris non pas forcément plus beau, mais du moins plus sincère et qui reflète un peu mieux ce que je suis. Je crois, j'espère avoir trouvé ce petit quelque chose qui m'appartient. Et je veux exploiter ce petit quelque chose pour l'améliorer et créer l'émotion que j'ai toujours voulu savoir retranscrire dans mes mots. 

Si cet article vous paraît étrange et que vous vous demandez où je veux en venir, c'est normal, je me demande même moi-même où je vais. Je voulais juste vous faire part d'une partie de mes réflexions du moment, la place que l'écriture représente dans ma vie, et aussi quelle serait la meilleure manière de répondre à quelqu'un qui irait mal, en étant très, trop prudente, ou en étant plus sincère, je ne sais pas trop. Je n'ai personne à consoler actuellement, au cas où vous vous poseriez la question, mais j'y ai pensé parce que j'ai entendu parler d'un décès qui n'était pas du tout dans mon entourage, donc qui ne m'affecte pas, mais qui m'a tout de même amenée à m'interroger. Ces réflexions viennent aussi du fait que j'aimerais tendre un peu plus vers la personne que je voudrais être (ça fait très étrange dit comme ça mais en vrai pas du tout, j'en reparlerai dans un prochain article). 

Je me suis un peu embrouillée, mais voilà, je voulais écrire quelques unes de mes pensées. Je ne sais pas quelle impression cet article renvoie, mais sachez que je vais plutôt bien, je réfléchis beaucoup sur moi et sur les autres, mais d'une façon positive. Quant à la prépa, je suis toujours contente d'y être malgré la difficulté, et je vous promets de bientôt revenir vous donner des nouvelles, parce que maintenant, j'ai de nouveau envie d'écrire.

lundi 2 décembre 2013

I'm still alive

Coucou, oui je suis toujours vivante, non je n'ai pas oublié que j'avais un blog. Je suis désolée de vous avoir abandonné pendant... Un peu plus de deux semaines ? (Mais que suis-je donc devenue ?). Circonstances atténuantes : ce week-end le cinéma avec deux amis, puis les grands-parents qui sont venus + les révisions de maths en urgence = pas le temps d'écrire ici. Je reviens poster un article dans la semaine (parce que tout de même, il faudra bien que j'apprenne mon vocabulaire et ma grammaire espagnole un jour. Sachant que je "rate" (10-12) environ une interro sur deux, il faut que je réussisse celle de demain).
Après une khôlle de maths réussie (15 !) je suis de bonne humeur. En passant : si vous voulez que je parle de quelque chose en particulier, que ça ait un rapport ou non avec la prépa, n'hésitez pas à me le dire par commentaire (ou par mail pourquoi pas) ! 
Je retourne donc à mes mots, à plus tard !

dimanche 17 novembre 2013

Incertitude

Bonjour, je suis toujours vivante, je crois que je vais bien même si c'est parfois frustrant que le moral soit aussi variable sans raison apparente. Tenez, hier soir par exemple je me suis couchée d'excellente humeur, ce matin quand je me suis réveillée, je me sentais stressée, un peu triste, et j'avais oublié pourquoi j'étais joyeuse la veille. C'est très étrange. 

Je suis toujours contente d'être en prépa, même si ce n'est pas toujours facile. La semaine dernière j'ai eu trois notes, 8,5 à mon interro d'histoire, 10,5 à ma khôlle d'SES (mais bon je l'avais pas bossée suffisamment, c'est un peu bête j'aurais pu avoir plus), et 11 à ma khôlle d'histoire. La khôlle d'histoire me paniquait complètement, vraiment, j'en aurais presque pleuré tellement je stressais. Quand je suis passée ça a été un immense soulagement, surtout quand il m'a dit "je vais vous mettre 11". 11 putain. Bon j'ai l'impression d'avoir été surnotée parce que je trouve vraiment que ma prestation était laborieuse, toujours est-il que je me satisfais de cette note. Hier j'ai eu mon DS d'espagnol qui fut une catastrophe je crois, du moins le thème parce que je ne connaissais aucun mot en fait. 

Moralement je n'arrive même pas à savoir comment ça va. Je réfléchis beaucoup à mon orientation, enfin plutôt à ce que je voudrais faire de ma vie, et je n'en sais rien. Je ne suis pas ambitieuse professionnellement, je veux juste un travail pas trop chiant qui paie suffisamment pour m'assurer une vie agréable. Mais j'aimerais avoir des objectifs dans d'autres domaines comme la musique. Je crois que c'est depuis le concert de Circus que je me dis ça, que j'aimerais moi aussi m'éclater avec la musique, progresser, jouer avec des gens, composer. Tout seul chez soi c'est un peu triste. 

Côté prépa je me dis que j'ai vraiment de la chance d'avoir les profs que j'ai, dont une partie est à la fois hyper compétente, adorable, et qui a beaucoup d'humour. J'apprécie de plus en plus les gens de ma classe, du moins ceux avec qui j'ai eu l'occasion de plus parler la semaine dernière. 

Donc voilà, l'hypokhâgne c'est stressant quand on est procrastinateur comme moi (parce que sinon c'est gérable pour l'instant, si je bossais plus ce serait parfait), et les profs sont tellement géniaux dans mon lycée que ça donne une dimension qu'on ne trouve certainement pas dans tous les lycées. 

Le problème, ça reste la fatigue. Vraiment, j'aimerais pouvoir dormir beaucoup plus. Je crois que c'est ça l'aspect le plus dur de la prépa, se sentir très souvent fatigué.

Mais j'ai l'impression qu'il manque quelque chose, et je ne sais pas quoi. Un projet, un objectif post-prépa, je ne sais pas. Une perspective, peut-être. J'ai toujours cette peur de passer à côté de ma vie parce que je n'aurai pas fait ce qui me plaît vraiment. Mais je ne sais pas ce qui me plaît vraiment.
J'aimerais retrouver cette sensation de plénitude et d’insouciance qui m'a accompagnée pendant tout le concert de Circus.  

dimanche 10 novembre 2013

La semaine oxymore


Voilà, j'ai repris les cours, ma semaine a été à la fois merveilleuse et très éprouvante. Eprouvante dans le sens où mon moral a encore fait des vagues, que j'ai eu beaucoup beaucoup de révisions à gérer (que j'ai mal gérées d'ailleurs). Et belle déjà parce que j'ai eu plusieurs notes très encourageantes, en dehors du 6 à mon interro d'histoire (et du 7 ou 8 à venir). J'ai passé ma khôlle de philosophie lundi, mon sujet était : Peut-on tout dire ? Je passais avec mon propre prof que j'apprécie beaucoup. Il m'a fait plein de commentaires à la fin de ma khôlle, mais il a ensuite dit "je chipote parce que c'est bien" et j'ai eu 13. Et surtout, surtout, c'est recevoir mon DS de philosophie qui a éclairé ma journée de lundi : j'ai eu 14, sachant que les notes vont de 3 à 14 et que 14 est la meilleure note (je ne sais pas si d'autres l'ont eue). J'étais ravie, parce que la philosophie est la matière qui me tient le plus à cœur. J'ai aussi eu 12 à ce fameux DS d'anglais que je pensais avoir complètement raté, pendant que j'écrivais je me disais "mais c'est tellement nul ce que j'écris, quelle catastrophe", j'étais donc contente aussi. Les notes allaient de 4 à 14 mais je ne connais pas la moyenne (je sais juste qu'elle nous a tous surnoté de 2 points d'après ce qu'elle a dit). Par contre ne croyez pas que tout va bien côté notes, en histoire c'est loin d'être brillant, en maths même si j'ai eu 14 à ma deuxième khôlle, j'ai raté mon DS d'hier (je pense avoir autour de 5), le DM que j'ai rendu lundi était assez laborieux, et celui que je dois rendre mardi je ne l'ai même pas commencé et visiblement il est difficile. Mais pour l'instant je n'ai pas à me plaindre, les mauvaises notes sont surtout liées à un manque de travail (même si les maths ou l'histoire notamment sont très difficiles je trouve). 


Photo prise vers la fin du concert, quand j'ai eu l'occasion de pouvoir être très proche de la scène.

L'autre merveille de ma semaine, c'est le concert de Circus (le groupe de Calogero, Stanislas et de trois autres que je ne connaissais pas). Sachez que j'adore Calogero depuis très longtemps, j'étais allée le voir en concert en troisième je crois, j'avais adoré mais j'étais loin, on avait même amené des jumelles pour mieux le voir. Jeudi, pour voir Circus, j'étais très bien placée, je pouvais très bien distinguer les traits de leur visage. En plus là ils étaient 5 (j'adore la voix de Stanislas, je la trouve merveilleuse), j'étais donc surexcitée. Je n'ai pas hurlé comme l'hystérique qui a crié "Calo t'es trop beau !" à laquelle Stanislas a répondu, sur l'air de la chanson qu'ils venaient de chanter "Calo ne se mettra pas nu", par contre dans ma tête j'étais aussi hystérique qu'elle même si ça ne se voyait pas forcément. Le concert était merveilleux, déjà j'adore leur CD, peut-être même plus que ce que Calogero a pu faire jusqu'à maintenant, mais les voir en vrai, les entendre en vrai, c'était... Waouh. Ils sont rares ces moments-là où on se sent merveilleusement bien, un sentiment de plénitude que je n'avais jamais ressenti avec une telle force. A un moment Stanislas a chanté un air que je ne connaissais pas, qu'ils avaient réservé pour le concert et pas pour le CD, j'ai trouvé ça magnifique et j'étais vraiment captivée par sa voix. J'étais vraiment dans le concert. Je n'étais pas juste là à regarder et puis c'est tout, j'avais vraiment l'impression de le vivre, et j'étais très... Emue, oui c'est le mot, émue de les voir en vrai. Et, encore mieux, aux deux dernières chansons dès que j'ai remarqué un petit mouvement de "foule" devant moi (les gens ont commencé à se rapprocher de la scène), j'ai vite réagi, j'ai pris ma petite caméra (qui n'avait plus de batterie mais que je ne voulais pas laisser seule) et j'ai foncé. Je me suis donc retrouvée toute proche de la scène, il y avait juste deux ou trois rangées de personnes devant moi. Par contre, la groupie que je suis a loupé de peu la main de Calogero et de Stanislas ! C'est d'abord Stanislas qui a tapé (ou serré je ne sais plus) dans les mains des gens devant, de gauche à droite, puis de droite à gauche, je l'ai loupé le deux fois. Puis c'est Calogero qui a tendu la main aux gens devant lui, j'ai tendu aussi mon bras mais je n'ai pas eu le temps de l'avoir. raaaaaah zut. Bon voilà oui je suis une véritable groupie. Mon article n'est pas très bien écrit mais en tout cas il fallait vraiment que je vienne écrire ici tant ce concert m'a plu, tant c'était un moment particulier, une sensation nouvelle.


Photo floue mais qui montre bien à quel point j'étais proche de la scène... Et à quel point j'ai loupé sa main de peu !

Par contre, le piège, c'est qu'une fois le concert terminé, j'ai commencé à me sentir triste que ce soit déjà fini. Aujourd'hui je me sens un peu vide, ça paraît peut-être un peu extrême et pourtant, j'ai ressenti tellement d'émotions durant ce concert, j'étais tellement contente de les voir en vrai que maintenant que c'est fini ça fait tout drôle. Déjà ça m'enlève une perspective : ça fait plusieurs mois que j'ai acheté les places (le jour où elles ont commencé à être vendues en fait), et donc je pensais souvent à ce concert, notamment pendant la prépa, je me disais "chouette, je vais bientôt voir Circus". Maintenant Circus est derrière moi, et ils ne referont pas un deuxième album de sitôt d'après ce que j'ai compris, parce qu'ils veulent aussi continuer leur carrière solo. J'irai voir Calogero si j'en ai l'occasion, et Stanislas aussi parce que j'adore sa voix, mais ce n'est pas pareil, ils ne seront pas tous là. On pourrait me dire "mais va voir d'autres concerts alors", mais je suis très difficile en musique et Circus est le seul groupe dont je suis vraiment fan, c'est différent des autres parce que je connais les chansons de Calogero et Stanislas (surtout Calogero) depuis longtemps, j'ai eu le temps de les apprécier de plus en plus au fil du temps, de me "groupifier" (vous devez me trouver niaise actuellement, oups). C'est comme l'amitié : il faut du temps avant de connaître et d'apprécier vraiment une personne, plusieurs années parfois pour qu'il y ait vraiment quelque chose, puis le lien devient irremplaçable. Au fil des années, je me suis familiarisée avec leur musique et leur personnalité, et ça aucun chanteur si bon soit-il ne peut se substituer à eux. Du coup là, je n'ai plus de perspective aussi joyeuse à venir, j'aimerais en avoir parce que ça aide beaucoup à tenir en prépa aussi, le fait de se dire "bientôt j'ai ça c'est génial". Mais je ne sais pas ce que je veux. Du coup ce week-end je me sens un peu vide, mais j'en reparlerai plus longuement dans un prochain article parce que mon ressenti est assez complexe et ne vient pas que du concert en lui-même, bien que le fait que ce soit déjà fini y joue pour beaucoup. Enfin bref, je reste ravie d'avoir vu leur concert, c'était une soirée exceptionnelle, probablement une des meilleures soirées de ma vie.

dimanche 3 novembre 2013

A reculons

Je n'ai pas du tout envie de reprendre les cours. Cette semaine je me sens vraiment mal, j'ai l'impression de faire une grosse crise existentielle. Je n'aurais qu'une envie, c'est claquer la porte de la prépa, m'en aller à la fac. Mais quelle licence, de toute façon ? Je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie. Je ne sais pas ce que je serai capable de supporter ou non. Je sais juste qu'en général ce qui m'intéresse c'est justement ce qui n'offre pas forcément le plus de débouchés. Je suis perdue, et je n'ai plus du tout envie de travailler. Et pourtant... Demain c'est la rentrée. Tout à l'heure m'a mère m'a que j'étais dans une sorte d'état dépressif, et que c'est aussi probablement pour ça que je me sens fatiguée tout le temps. Peut-être. Ce qui est sûr, c'est que cette semaine je pleure beaucoup, et que j'aimerais bien que tout s'arrête quelques jours, que je puisse libérer mon esprit de toutes ces pensées parasites, me reposer, vraiment, beaucoup, me détendre. Et aussi penser à ma famille, remettre les choses au clair dans mon esprit, faire mon deuil aussi, parce qu'avec le stress de la prépa je n'arrive plus rien à gérer en moi, ni les problèmes liés à la prépa, ni les problèmes qui n'ont pas de rapport. Ce soir, je me sens complètement désespérée, pour la prépa, pour la pas-prépa, parce que je n'ai pas envie de travailler, que je me sens un peu seule, triste, mal. J'ai déjà tellement hâte que l'année scolaire se termine, mais c'est tellement, tellement loin, et je ne sais tellement, tellement pas quoi faire pour les années qui arrivent que ça me rajoute une dose supplémentaire de stress.
Je ne sais pas ce qu'il m'est arrivé en deux semaines pour que ma vision change aussi radicalement, d'un débordement d'optimiste à un stress intense et une tristesse très forte.

mercredi 30 octobre 2013

Vagues

Je me rends compte que ça fait un moment que je n'ai pas écrit d'article ici alors que d'habitude je poste au moins une fois par semaine. 

Je ne sais pas ce que j'ai. Je crois que je n'ai pas le moral. Au début il faisait des vagues, et puis à mesure que la rentrée approche, il se stabilise, mais vers le bas. Toute ma belle motivation s'est envolée pendant les vacances, tellement que je me demande même si j'aurai vraiment envie de faire une deuxième année, puisque de toute façon aucune école ne m'intéresse vraiment. Mais chaque chose en son temps, survivons d'abord à l'hypokhâgne. 

Je me suis mal organisée, je suis rongée par le stress, le matin en me réveillant j'en ai mal au ventre. Je n'arrive pas à rationaliser, à relativiser. Je me dis que, dans le pire des cas, je ne suis pas acceptée en khâgne, je vais à la fac, ce n'est pas si grave. Et pourtant non, je n'arrive pas à calmer ce stress extrêmement fort, je panique en pensant que je ne serai jamais prête pour ma khôlle de philosophie le lundi de la rentrée, ou pire, pour ma khôlle d'histoire le jeudi de la semaine suivante. Quand je me lève, je n'ai plus mal au ventre, mais le stress est bel et bien là, ainsi que la culpabilité qui l'accompagne. 

Je suis fatiguée, aussi. Je reste une dizaine d'heures par nuit dans mon lit et pourtant, à peine me suis-je levée que je ressens déjà de la fatigue. J'aimerais me reposer, passer mes journées confortablement installée dans mon canapé, à regarder des films ou à lire de la fantasy, sans penser à la prépa. 

Je me sens triste. Je suis toujours très bouleversée par la mort de ma grand-mère, et terriblement, énormément, désespérément angoissée. 

Tout cela fait que je suis très émotive. Quand je regarde un film je ressens très fortement les choses. Peut-être trop. Tenez, prenez Harry Potter 5 par exemple, j'ai pleuré devant quand Sirius est mort alors que j'ai vu le film plein de fois, et même après avoir regardé terminé de regarder le film j'ai ressenti un grand vide. Je me suis dit que j'aimerais bien relire les Harry Potter, pour me replonger dans l'univers, revoir les personnages que j'aime plus longtemps que dans le film. Mais comme je sais que des personnages que j'aime beaucoup (Sirius est mon préféré) meurent, je n'arriverai même pas à profiter du moment où je les verrai puisque je saurai qu'au final ils disparaissent. C'est étrange comme on peut s'attacher à des personnages de fiction alors qu'ils ne sont pas réels.

Tous ces paragraphes en vrac pour dire que je n'ai pas trop le moral, que ma motivation des deux premiers mois d'hypokhâgne s'est tout à coup envolée, elle a été chassée par le stress, la tristesse, la peur de l'avenir. Angoisse de la fin, anticipation qui gâche mon bonheur : quand je regarde un film je pense qu'il faudra que je travaille, quand je lis un livre de fantasy pour me consoler je me dis que bientôt je l'aurai terminé, et que même si je le relisais, plus je le relirai et moins ça me paraîtra vrai, moins j'arriverai à en profiter. Angoisse du deuil et grande tristesse parce que quoique je fasse je ressens un grand vide, car il manque quelqu'un, que je ne voyais pas souvent certes, mais qui vivait, qui pensait à moi et à laquelle je pensais, et qui aujourd'hui n'est tout simplement plus alors que ma vie à moi continue, mais sans elle.

Seul point positif, je fais des essais de lentilles - enfin d'une seule lentille pour être exacte, l'autre œil n'en ayant pas besoin - et si tout se passe bien je pourrai enfin sortir sans mes lunettes. Pour le reste, j'espère que les choses s'arrangeront et que je retrouverai mon optimiste. 

samedi 19 octobre 2013

"On dirait que tu prends la prépa pour un terrain de jeu"

Et voilà, ce sont les vacances. A part pour récupérer les heures de sommeil qu'il me manque, je n'avais pas spécialement hâte d'être en vacances. Mais maintenant qu'on y est, je me dis que deux semaines pour souffler un peu ça ne va pas me faire de mal. 

J'ai passé ma deuxième khôlle d'SES mercredi, et malgré le fait que ma khôlleuse m'ait fait remarquer que mon plan n'était pas forcément efficace, j'ai eu 14. Oui, vous avez bien lu, 14, j'étais tellement contente ! C'est la meilleure note sur les 6 qui sont passés avec elle cette semaine. Jamais je n'aurais imaginé que moi, qui était 22ème en SES l'année dernière, je puisse tout à coup me mettre à avoir des bonnes notes en SES, et qui plus est en prépa. Ce ne sont que des khôlles, et je n'en ai eu que deux, peut-être que ça va bientôt se gâter, que je vais me ramasser aux DS, mais en attendant, je suis aux anges. Mon sujet était : Que reflètent les prix ?

Je sens que je progresse dans ma réflexion, j'avance lentement mais sûrement. Ce n'est pas uniquement parce que j'ai des bonnes notes en SES que je dis ça. J'ai l'impression de mieux réfléchir, de mieux prendre en main ma façon de réfléchir. A côté, j'ai encore des difficultés. Je pense que quand il le faudra je serai tout à fait incapable de faire un commentaire de texte et je fuis l'exercice tant que je peux - mais je ne pourrai pas réussir à l'éviter éternellement. Autre difficulté, j'ai du mal à organiser mes pensées. En dissertation, je peux avoir plein d'idées mais j'ai du mal quand même parce que tout rassembler dans un plan cohérent, c'est très difficile. Mais je sens que petit à petit, ça peut s'améliorer. 

J'aime la prépa, je n'ai pas eu de coups de blues depuis la petite "crise" dont je vous avais parlé il y a deux semaines environ. J'ai été parfois déprimée, c'est vrai, mais à cause du décès, pas à cause de la prépa. Jeudi soir, je discutais avec ma mère, nous avons parlé de ma grand-mère, et pour la première fois, j'ai craqué devant elle. Je me suis mise à pleurer, je lui ai fait lire l'article "Un dernier au revoir" que j'avais écrit, elle s'est ensuite mise à pleurer à son tour, c'était triste comme soirée. Du coup, on a longtemps parlé, ce qui m'a d'ailleurs fait négliger mes révisions d'histoire (j'ai très-fortement-beaucoup raté mon interro du lendemain). 

Mais la prépa, j'aime, c'est hyper stimulant, je me lance des défis, je m'amuse toute seule (l'autre jour j'ai mené une petite mission d'espionnage pour savoir ma note le mercredi soir plutôt que le jeudi matin), j'adore les khôlles parce que j'adore parler, que les oraux c'est intense, qu'il y a moyen justement de se lancer des défis, que ça casse la routine. L'autre jour mon père m'a dit "on dirait que tu prends la prépa pour un terrain de jeu", puis il a ajouté "tu dois probablement être la seule à avoir hâte d'aller en khôlle". Oui, c'est tout à fait ça, je prends presque tout ça comme un jeu, à me lancer des challenges, à arriver enthousiaste en khôlle, à me réjouir d'avoir un DS de philosophie. (Bon, pour les khôlles, je n'aime que si c'est SES, ou j'aimeraisaussi quand ce sera philo, mais ce n'est pas valable avec toutes les matières). 

Côté notes, je n'en ai pas eu énormément. On m'a rendu mon DS d'histoire, j'ai eu 8 et en fait, même si ce n'est pas terrible, je n'étais pas mécontente parce que j'avais l'impression d'avoir fait une dissertation tellement nulle que j'aurais moins. En travaillant plus, et quand j'aurais acquis les bases qu'il me manque, je pourrai réussir à progresser. Ce qui vient nuancer le côté médiocre de ma note, c'est que beaucoup d'élèves ont eu 7, 8 ou 9, donc finalement je dois être dans la moyenne. 

J'adore la prépa, mais il faut aussi savoir que tout s'est passé très progressivement, et on est pas encore surchargé comme ça peut être le cas dans d'autres lycées. Nous n'avons pas beaucoup de devoirs à faire finalement en plus des révisions. Je pense que les choses vont devenir beaucoup plus sérieuses entre la Toussaint et Noël. Et puis, j'ai pas été très sérieuse, j'ai tellement reporté mes révisions et mes devoirs à long terme (un seul, en fait, un dossier de littérature à faire en français) que finalement je vais avoir un travail énorme à fournir pendant les vacances pour me remettre à niveau, sinon ma procrastination finira par avoir des conséquences.

Un petit récapitulatif de mes devoirs pendant les vacances. A faire :
- DM de maths pour les cours de statistiques.
- DM de maths pour les autres cours.
(Paix à mon âme).
- Évaluation d'anglais sur tout ce qu'on a fait depuis le début de l'année (paix à mon âme) + trouver un article qu'on présentera. 
- Histoire, on doit faire une fiche d'environ 2 pages à 2 sur un thème qu'on a choisi parmi une liste + lire un chapitre du livre d'histoire (le Démier).
- Littérature, lire une nouvelle + un dossier de littérature à rendre juste avant les vacances de Noël. 
- Espagnol, interro de vocabulaire, comme d'habitude. 

Mais je vais aussi devoir :
- Comprendre mon cours de maths (je n'ai tellement pas travaillé sérieusement que je ne sais même pas si ce qu'on fait est difficile, parce qu'en cours j'ai été très passive, je me contentais de recopier mon cours sans vraiment écouter, ce qui est très stupide de ma part). 
- Réviser pour ma khôlle de philosophie le jour de la rentrée (j'ai hâte d'ailleurs, j'aime tellement). 1h de préparation pour je ne sais plus combien de temps de passage, 15 minutes je crois, ou 20. Le problème, c'est que le sujet peut porter sur... Tout. Donc je dois tout réviser en deux semaines. On y croit !
- Réviser pour ma khôlle de maths de la rentrée + pour mon DS de maths aussi la semaine de la rentrée (paix à mon âme, le retour). Pour y aller petit à petit, j'ai acheté un livre de maths de première S histoire de reprendre les bases de la trigonométrie. 
- Réviser pour ma khôlle d'histoire la deuxième semaine après la rentrée, parce qu'en histoire je mets tellement de temps à retenir que mieux vaut m'y prendre très tôt. Et puis, depuis la sixième, j'ai accumulé énormément de retard en histoire, tellement que je n'ai aucune capacité d'analyse. Mais ça viendra (j'espère).
- Réviser mes cours de micro-économie et m'entraîner à faire des exercices (j'ai emprunté un livre au CDI).
- Si j'ai le temps et le courage, je veux aussi bosser des livres d'histoire du roman et du théâtre parce qu'en cours on fait surtout de l'analyse d’œuvres, je veux donc acquérir des bases pour les dissertations. 

Bref, je crois que je ne vais pas chômer pendant les vacances. Je m'accorde un week-end de repos, ou je travaillerai un peu demain si j'ai le courage mais je ne m'impose rien. 

Pour ce qui est des khôlles, comment ça se passe en A/L, il y en a tous les combien de temps ? Ou combien par trimestre ? En B/L dans mon lycée, on a au moins une khôlle par semaine, une fois maths, une fois SES, et pour les autres matières c'est une par trimestre. 

J'adore la prépa, je le dis et le redis. Il y a plusieurs profs que j'adore, un en particulier. Jusqu'à présent, la quantité de travail était tout à fait gérable, bon j'aurais aussi dû travailler plus et mieux m'organiser parce que j'ai foiré une interro d'histoire, pas assez bien révisé mon DS de philosophie sur le bonheur (je pense m'en être sortie quand même mais peut-être aussi qu'il y a des tas d'idées auxquelles je n'ai pas pensé parce que je n'avais pas bien révisé) et je me suis souvent couchée à minuit - mais ça ne vient que de mon organisation désastreuse, parce qu'on est pas surchargé même si techniquement, pour réussir au mieux, il y aurait toujours quelque chose à faire.

Je le sens que les choses vont se compliquer, mais pour l'instant.... Well, aller en hypokhâgne B/L est probablement le plus beau choix que j'aie pris dans ma vie. 

dimanche 13 octobre 2013

En passant

13 à ma khôlle de maths. Heureuse d'être en prépa. Très déprimée à cause du décès. Très angoissée. Mais joie de disserter en philosophie hier matin. 4h sur "Le bonheur à tout prix". Réussite, je ne sais pas, plaisir d'être en DS de philo, absolument. Khôlle d'économie mercredi. Réponse aux commentaires et article plus long bientôt. 

mardi 8 octobre 2013

"Alors j'ai décidé que je vivrai bien ma prépa et que je prendrai goût au travail"

C'est ce que j'écrivais dans mon article du 31 juillet, je me répète cette phrase depuis, régulièrement, encore et encore, même quand je suis de bonne humeur, pour ne jamais perdre de vue cette décision que j'ai prise. 

Aujourd'hui pour la première fois depuis le début de l'année j'ai eu une "crise" (le mot est très mal choisi, trop fort, mais je n'ai pas réussi à en trouver d'autres). Ça a commencé en maths. Je suis arrivée trop tard, donc il ne restait plus que des places au fond, donc je ne voyais pas bien parce que le prof écrivait tout petit, donc moi qui déjà n'ai pas une vue exceptionnelle je devais forcer mes yeux à voir mieux, me concentrer, sans voir beaucoup mieux d'ailleurs, donc je me suis retrouvée épuisée psychologiquement (sans compter que mes yeux se sont vite fatigués) et très énervée. J'ai appelé le prof, il m'a semblé qu'il me regardait, je lui ai demandé s'il pouvait écrire plus gros, il ne m'a pas répondu, il a continué à écrire très petit. Finalement, j'ai renoncé à recopier le cours et je vais le photocopier sur quelqu'un. 

Ensuite, autre élément, je ne comprends plus rien en maths pour la partie trigonométrie-nombres-complexes (les statistiques ça va encore), c'était prévisible mais c'est quand même très stressant. Je n'aime pas la façon dont ce prof (parce qu'on en a deux) explique, ce n'est pas clair, je ne comprends pas. Non, rectifications : je suis paumée. Stress de ne rien comprendre + épuisement psychologique et colère de ne rien voir = Esmeralda commence à se sentir très tendue. 

A ces deux points sont venus s'ajouter deux autres éléments embêtants. D'abord, j'ai eu mal au cou toute la journée, ça fait plusieurs mois que j'ai quelques problèmes à ce niveau-là, que j'ai souvent mal, mais aujourd'hui c'était particulièrement prononcé et fatiguant. Et puis, après quelques semaines de répit pendant les grandes vacances, la faim est revenue, terrible faim qui fait que je ne me sens jamais calée, alors que je mange déjà trop. 

Tous ces éléments, plus la pensée que pendant les vacances je pourrai moins me reposer à cause de tous les rendez-vous que j'ai (deux fois chez le dentiste, une fois chez l'ortho-dontiste, une fois à l'hôpital pour faire une radio du dos et une fois pour faire un "comptage cellulaire" pour qu'on puisse me dire si je pourrai porter des lentilles un jour) ont fait que quand je suis rentrée, énervée, et que j'ai raconté à mes parents cette histoire de mathématiques, j'ai fondu en larmes (oui je suis une grande pleureuse dès que je suis chez moi). 

J'ai passé la journée très angoissée, effrayée à l'idée que ça y est, mon mythe de la prépa finissait finalement par s'effondrer, que même si c'était bien cette prépa que j'avais tant idéalisée s'avérait être quelconque, pas mieux, pas pire que la terminale. Angoissée aussi parce que j'avais l'impression que je ne trouverais jamais rien qui me plairait à faire après la prépa (j'y reviendrai dans un prochain article), que j'étais déçue des gens en général parce que je n'arrive plus vraiment, en dehors des 3-4 amies que j'ai, à trouver des personnes qui me correspondent vraiment, avec qui je pourrais lier une vraie amitié. Plus le temps passe et plus j'ai peur que ce genre de rencontres fantastiques n'arrivent plus. Je me suis sentie très seule quand, un peu désespérée, je me suis fait cette remarque : si on me proposait de boire un verre avec une grande partie des élèves de ma classe, ou avec un des profs que j'apprécie, je préférerais le prof avec lequel il doit être passionnant de discuter. C'est juste une image, je ne me vois pas du tout boire un verre avec mes profs, ce serait quand même tout à fait... étrange. N'empêche que je me verrais limite plus me confier à un de ces profs qu'à un de mes camarades. Ce n'est pas que je ne les aime pas, il y en a plein qui sont vraiment sympas, je discute parfois avec eux, mais... Ce ne sont pas des relations, simplement des discussions qui seront vite oubliées, sans autre intérêt que celui de passer un peu le temps, de faire preuve de curiosité, sans conversations profondes comme j'aime en avoir avec les gens que j'apprécie vraiment. 

Heureusement, une fois rentrée chez moi à 18h30, après m'être douchée, avoir mangé un peu, mes pensées se sont calmées, ma douleur au cou et mon épuisement psychologique se sont envolés, ma motivation est revenue (sauf pour les maths, ne poussons pas le vice trop loin non plus), et je suis de nouveau décidée à bien vivre ma prépa, et optimiste. J'ai hâte d'avoir terminé cette semaine et d'avoir mon sujet de khôlle d'SES, parce que je crois que si quelque chose me fait tenir plus que le reste, ce sont bien les khôlles d'SES (du moins celles qu'on peut préparer chez soi), parce que c'est très stimulant, que j'adore les oraux, que ça donne suffisamment de sensations intenses (mais sans stress) pour que le quotidien soit vraiment intéressant. Parce qu'au fil du temps j'ai fini par comprendre que ce qui me rend heureuse en général, ce sont les sensations fortes dans un quotidien calme et paisible. Je n'aime pas trop m'éloigner de ma routine, mais dans cette routine, j'aime qu'il se passe des choses. C'est toujours une question de juste milieu entre deux tendances. Les oraux, toujours différents, sont typiquement le genre d'exercice que j'aime avoir (enfin du moins pour l'SES, et pour la philosophie quand j'en aurai). J'espère donc que l'habitude ne va pas venir gâcher l'enthousiasme que je ressens à l'idée de passer des oraux dans les matières qui me tiennent à cœur (parce que pour les autres, par contre, si je n'en avais pas je ne serais absolument pas déçue). 

Bref, malgré cette journée interminable (fin des cours à 18h15, 5h de maths dans la journée si je compte les cours de soutien pour les anciens ES, le mardi c'est vraiment traumatisant), je crois, non je suis sûre que la motivation est revenue et je redeviens peu à peu amoureuse de la prépa (même si là, maintenant, j'ai très envie de dormir). 

Dernière précision : le sujet de la khôlle d'économie qui m'a valu un 13, c'était "l'épargne, vice ou vertu ?" 

dimanche 6 octobre 2013

La prépa c'est trop chouette d'abord

Il ne reste plus que deux semaines avant les vacances, je m'en suis rendue compte comme ça, pendant la semaine, j'étais surprise et pourtant, c'est vrai, nous sommes déjà en octobre et je n'ai même pas l'impression d'avoir particulièrement besoin de vacances (sauf peut-être pour dormir).

J'ai survécu à ma première khôlle, d'ailleurs je ne suis pas certaine que ce mot est bien approprié dans la mesure où je ne me suis pas contentée de survivre, j'y suis même allée avec une bonne humeur assez déconcertante pour mes amis, mes parents et pour moi-même, répétant à qui voulait bien l'entendre "J'ai hâte de passer ma khôlle ! J'aime trop les oraux !" (devrais-je consulter ?).

Nous sommes regroupés en trinômes, j'étais donc convoquée avec deux filles de ma classe mercredi à 18h30, mais j'avais envie de passer à la fin alors je suis passée vers 19h. Elles étaient toutes les deux très stressées. Plutôt que de réviser, je les ai écoutées et j'ai entendu les commentaires du professeur à la fin (parce qu'il laisse la porte ouverte donc on entend tout). Ça se résumait à "Je ne fais pas de commentaires pour l'instant, je veux d'abord voir les autres passer, mais j'écris une appréciation dans votre carnet de khôlle, je vous le rendrai demain avec votre note", quelques commentaires oraux cependant "Attention à ne pas dire trop de je", "Montrez clairement que vous changez de partie". Je savais juste que deux élèves avaient eu un commentaire plus détaillé, et positif.

De mon côté, je voulais passer à la fin pour une raison obscure, mais aussi parce que je me disais que puisque je serais la dernière, il pourrait peut-être me faire plus de commentaires oraux (tout est une question de stratégie). Il faut quand même que je vous dise que gogole que je suis, le jour où j'ai passé ma khôlle, j'ai pensé à mon carnet de khôlle, j'ai pensé à ma montre, mais bien évidemment, j'ai oublié mes notes chez moi. Et, comme je suis une personne tout à fait normale, quand je m'en suis rendu compte vers 13h au CDI, au lieu de paniquer, j'ai regardé l'amie qui était avec moi avec un grand sourire, en riant : "tiens c'est trop drôle j'ai oublié mes notes de khôlle, je suis contente au moins je suis sûre que j'en aurai pas trop". Oui, j'étais contente. Tout-va-bien. Comme j'avais quand même pensé à amener une fiche bristol vierge, j'ai écrit de mémoire les points importants, cela se résumait à quelques mots / noms d'auteurs, rien de très détaillé. C'était ma volonté dès le départ, d'arriver avec peu de notes parce que je me disais que ça passerait forcément bien. Au final, j'ai fait un recto d'une fiche bristol taille moyenne et quelques points pour la conclusion au verso.

Ca s'est bien passé. Très bien même. Comme je l'espérais, le professeur a pu me faire quelques commentaires puisque personne ne passait après moi. Il m'a dit que c'était bien parce que j'avais peu de notes (!), et que mon travail était riche et complet (!!). Quelques points négatifs quand même, trop d'utilisation du "je", bien être précise sur les références que j'utilise, utiliser aussi des statistiques par exemple.

Au final, je m'en sors avec un 13 et une appréciation générale qui m'a bien fait plaisir : "travail complet, riche et maîtrisé. C'est très encourageant" (oh-my-god). Et, pendant qu'il prenait des notes durant ma khôlle, en point positif il m'a aussi écrit "voix claire, posée, dynamique, convaincante" (oh-my-god-bis).
Bref j'étais aux anges et j'aime trop les khôlles, voilà.

Prochain challenge ? Faire une khôlle avec le sourire. Enfin pas exactement, parce que sourire pendant une khôlle ça fait un peu provocateur (et c'est difficile), mais disons y aller détendue et en essayant de donner l'impression d'être très contente de parler.
(Oui, j'aime bien les challenges).

Ce week-end, j'ai révisé un peu les maths, j'ai envie de pleurer devant mon cours à chaque fois que je l'ouvre, mais je suis bien obligée puisqu'une khôlle m'attend vendredi, non vraiment les maths c'est plus du tout mon truc. Mais je m'en fiche parce que... j'aime toujours autant la prépa. Toujours pas de coup de blues en vue - du moins pas à cause de l'hypokhâgne. Mon quotidien très rempli est plutôt ce qui m'empêche d'en avoir pour des raisons autres que mes études. Hier j'étais très fatiguée parce qu'à cause de mon DS d'histoire, j'ai peu dormi cette semaine et entre vendredi et samedi je n'ai dormi que 6h (heures perdues que j'ai rattrapées cette nuit en restant 11h dans mon lit, je pense d'ailleurs me marier avec lui). J'ai foiré mon DS d'anglais la semaine dernière, et mon DS d'histoire aussi à mon avis, mais j'adore j'adore j'adore la prépa (quelle argumentation pertinente !). La semaine prochaine ce sera DS de philosophie de 5h sur le bonheur, j'espère que les maths ne m'empêcheront pas de le réviser. Et j'ai hâte de repasser une khôlle d'SES parce que j'adore les oraux, que c'est stimulant, que ça casse la routine, et que tout simplement j'adore parler.

Peut-être un jour aurai-je le temps et le courage d'écrire un article plus précis et mieux travaillé sur la prépa mais ce week-end je n'avais pas le courage de faire mieux que ça. Je vous en promets un plus sympathique à lire la semaine prochaine sur mon désespoir mathématique en khôlle de maths. A bientôt !

lundi 30 septembre 2013

Quand la masochiste s'apprête à rencontrer la khôlle

Jeudi, en cours d'SES, il m'est arrivé un truc assez incroyable. La cloche a sonné, je me suis dit "tiens il ne reste plus qu'une heure", j'étais d'assez bonne humeur, le cours était sympathique, et c'est à ce moment-là que le prof a dit "vous pouvez y aller". Là, comme ça. Ca faisait en fait deux heures que le cours avait commencé. C'est fou non ? Je ne m'en étais pas rendue compte et pour le coup j'étais bouche bée, convaincue une minute auparavant qu'il restait encore une heure de cours. J'ai trouvé ça incroyable, ça ne m'était jamais arrivé et je ne pense pas que ça arrivera de nouveau bientôt. Cela dit mes cours d'SES avec ce prof (parce qu'on en a deux) sont mes préférés de la semaine, il est passionnant. Et quand je lui envoyé un mail pour lui dire qu'en raison d'un enterrement je devrais louper l'atelier revue de presse auquel je m'étais inscrite, il m'a répondu d'un mail court mais bienveillant, qui m'a beaucoup touchée (il-en-faut-peu-pour-être-heureux-il-faut-se-satisfaire-du-nécessaire...). Bref j'adore ses cours et je l'apprécie beaucoup. 

Mercredi je passe ma première khôlle et je suis limite surexcitée, je suis tellement masochiste que je répète à tout le monde depuis ce week-end que j'ai trop hâte de la passer. Je passe avec le prof dont je viens juste de vous parler, on avait le sujet à l'avance (jeudi). On avait le choix entre un sujet de sociologie et un sujet d'économie. J'ai pris l'économie, je ne mets pas le sujet pour l'instant sur mon blog parce que j'aimerais éviter d'être trouvée sur google par ce moyen-là alors si vous voulez connaître le sujet n'hésitez pas à m'envoyer un mail. J'ai fait des recherches, j'arrive pas à savoir si mon plan est trop cool ou s'il est complètement bancal, si ma logique est la bonne, en plus je dois prendre parti alors c'est embêtant vu que je n'y connais pas grand-chose en économie... Mais PUTAIN JE KIFFE TROP WESH. Tout ça pour dire que je suis carrément emballée par le sujet, que j'adore les oraux, que j'ai trop hâte de faire ma khôlle, que personne ne me comprend parce que tout le monde stresse mais que moi eh bien je suis surexcitée. Ah oui, j'oubliais : en grande masochiste que je suis, je vais venir avec une seule page de notes (un recto seulement donc), c'est le challenge que je me suis fixé (on a le droit de tout rédiger si on veut mais on en conviendra, c'est beaucoup moins drôle). Je n'ai pas le temps d'écrire plus parce que j'ai une interro de vocabulaire en espagnol à préparer pour demain et que j'ai oublié de m'y mettre plus tôt, mais je reviendrai vous raconter tout ça ce week-end ou avant si j'ai le temps !

Je suis complètement à la bourre dans mes révisions de toutes les matières, j'ai foiré mon DS d'anglais de samedi comme jamais, je suis mal partie pour celui d'histoire, j'ai du mal en maths parce que j'ai toujours pas trouvé le temps (ou le courage) de réviser beaucoup depuis le début de l'année... Mais bon sang on est bientôt en septembre et depuis que les cours ont commencé (après les tests donc), pas une seule larme n'a coulé à cause de la prépa, pas un seul élément n'est venu me faire regretter mon choix, pas un seul jour je n'ai été déprimée de me lever le matin (et pourtant c'était pas gagné), rien, rien, rien de négatif dans mon moral si ce n'est le stress qui lui est constitutif de ma personnalité. Rien, rien, rien. 

Bref, la prépa j'adore. 

dimanche 29 septembre 2013

Un dernier au revoir

Je n'avais pas prévu d'en parler trop ici, et puis je me suis rappelée que mon blog est probablement ce que j'ai de plus personnel, de plus authentique aussi. Et, comme ce blog est peut-être mon moi le plus profond, je crois que je ressentais le besoin d'écrire quelque chose ici, comme un dernier au revoir, un dernier hommage, pour qu'elle puisse vraiment prendre sa place dans ce monde à part que constitue mon blog. 

Ma grand-mère est décédée mardi matin, c'est la première fois que je perdais un proche, c'est peut-être la raison pour laquelle il a été si difficile pour moi de l'imaginer autrement que vivante, parce que le néant ne peut pas se penser. Je ne la voyais pas souvent, j'en étais moins proche que mes autres grands-parents et pourtant, progressivement, je me suis rendue compte que j'étais triste. C'est peut-être l'enterrement vendredi après-midi, le premier auquel j'assistais, qui a fait naître les émotions, qui m'a fait ressentir une grande tristesse, parce qu'avant on était comme dans un entre-deux et que la fleur que j'ai, comme les autres personnes qui lui étaient le plus proches, lancée sur le cercueil symbolisait vraiment la fin. 

Je ne dirai pas des phrases telles que "repose en paix", puisque je ne suis pas croyante et que je ne pense pas qu'il y ait quelque chose après la mort. Mais il y a bien une chose que j'éprouvais le besoin de dire ici, comme un dernier hommage, un dernier au revoir, ici sur mon espace le plus sensible et le plus sincère : je t'aime, et tu vas me manquer. 

lundi 23 septembre 2013

J'aime la philosophie

En cette période assez difficile et sombre de deuil imminent, quelques petits éléments viennent éclairer mon quotidien. 

Le professeur de philosophie annonce une moyenne de classe à environ 9, les notes vont de 2,5 à 19. Oh, 19, mais qui a bien pu avoir une telle note ? Un malade de la philosophie sans doute. 

Le professeur de philosophie distribue les copies, vient mon tour, il me tend la mienne en disant "Eh bien voilà une affaire qui roule", je suppose que c'est très bon signe, mais je n'ose pas y croire, je regarde ma copie, c'est bien un 19 qui y est inscrit, à côté d'un "excellent travail" qui me remplit de joie. Mes yeux pétillent de bonheur. J'ai majoré et en plus j'ai une note bien au-dessus de ce que je n'aurais espéré avoir dans la matière qui me tient le plus à cœur. 

Décidément, ces tests de rentrée auront été pleins de surprises. 
La situation va se complexifier, beaucoup, je le sais, n'empêche qu'à ce moment-là, quand j'ai vu ma copie, j'ai été ravie. 
Merci. 

PS : j'adore mon prof de philosophie d'ailleurs. Non, pas parce qu'il m'a mis une bonne note, mais parce qu'il est génial en tant que prof et qu'il me fait aussi une excellente impression en tant que personne (avec, chose essentielle, beaucoup d'humour). 

Maintenant, même si j'aimerais plutôt regarder un film pour me détendre l'esprit et évacuer cette tension qui commence quelque peu à s'accumuler, ou simplement lire un bon petit livre de fantasy pour m'évader, je n'ai pas d'autre choix que d'aller apprendre mon vocabulaire d'espagnol pour mon interrogation de demain, et à faire mes devoirs de maths.

vendredi 20 septembre 2013

Procrastine tout l'été et tu seras récompensé

Bonsoir à tous, je viens ici pour vous donner les résultats de mes tests de rentrée - il ne me manque plus que la philosophie dont j'aurai la note lundi. J'hésite à commencer par le meilleur ou par le plus drôle. Allez, je choisis la deuxième option, piquons tous un fou rire pour bien commencer la soirée. 

Histoire : 3,5
(Oui sur 20, je vous avais dit qu'on rigolerait beaucoup ce soir). Comment dire, j'ai avoué au prof que j'avais quasiment pas lu le livre (il demandait aux élèves qui avaient des mauvaises notes, au moment de rendre leur copie, si c'était un problème de gestion de temps ou d'autre chose. Alors j'ai dit la vérité, mais bon, adorable comme il est il a pas fait de commentaire. Mieux, il nous a dit que s'il voyait qu'on travaillait bien et qu'on progressait au cours du trimestre, il ne compterait cette note dans le trimestre (sauf pour ceux qui en ont une bonne, qu'il gardera ou qu'il traduira par une petite bonification à un devoir). 

Anglais : 7,5
Le grand malheur c'est que la prof va refaire un test de ce type dans un mois donc je suis censée lire le livre que je devais lire pendant les vacances et suivre l'actualité anglophone (au secours). 

Maths : 7,5
Le défi, maintenant, sera de comprendre quelque chose à mes cours, c'est-à-dire qu'il va falloir que je travaille aussi bien la version (charabia vers français) que le thème (français vers charabia).  

Géographie : 11
Oui j'ai dû passer le test de géo, la note comptait dans la moyenne du test mais elle ne comptera pas dans la moyenne du trimestre puisque je ne fais pas l'option. Etant donné que je suis une grosse ........... en géo en général, et que j'avais pas bossé pendant les vacances puisque je ne comptais pas prendre l'option, je m'en sors plutôt bien (mais je m'en fiche plus ou moins en fait). 

SES : 11
Satisfaite, j'ai eu 6,5/7 à la question d'éco (une chance que le chapitre du livre qu'on devait lire sur lequel nous avons été interrogés ait été un des derniers chapitres que j'avais lus : je me souvenais de tout même si je n'avais pas pris de notes. Le livre en question, je n'en avais lu que la moitié). En sociologie, j'ai eu 0/7 (je n'avais quasiment pas lu le livre de socio, petite page blanche qui n'a pas beaucoup plu au prof, il m'a écrit un commentaire en me disant qu'il faut toujours écrire quelque chose, qu'aux concours ça se joue à des dixièmes de points près. Soit, la prochaine fois j'écrirai quelque chose). Pour la question d'actualité, où on devait choisir un fait d'actualité et expliquer en quoi il était politique (Hello la Syrie), j'ai eu 4,5/6. 

Français note principale : 13
J'étais super contente, sachant que j'ai eu 3/3 à la question sur les misérables qui me tenait plus à cœur que les autres parce que je me suis vraiment servie de mes émotions comme point de départ de l'analyse qui m'a permis de répondre à la question (et que bon, j'ai adoré les deux premières parties que nous devions lire), c'est un peu une "méthode" que j'ai testée et j'ai beaucoup aimé répondre à la question de cette manière. On va voir si pour la suite cette façon de faire, de penser à partir des émotions (mais pas uniquement bien sûr), sera efficace. 

Français orthographe : 17,5 
Cette note ne comptera pas dans la moyenne du trimestre, par contre je ne sais pas si elle a compté dans la moyenne des tests. 

Espagnol : 14
Happy, surtout que j'ai eu 10/10 à la partie expression écrite. 

Philosophie : je ne sais pas encore, mais d'après les équations, multiplications, divisions et autres calculs tout à fait amusants que j'ai faits pendant le cours de géographie (à la main s'il vous plait, je n'avais pas de calculatrice), j'ai dû avoir soit 11 (si la note d'orthographe a compté) soit 17 ou 17,5 (si la note d'orthographe n'a pas compté), donc ça me paraît plus probable d'avoir eu 11, ce qui me déçoit un peu (sauf si je découvre que la prof a noté très sévèrement, dans ce cas-là je serai contente, mais j'en doute parce que c'étaient des questions sur les livres pas trop difficiles si on avait fait le travail sérieusement) mais je vous le redirai parce que c'est aussi possible que je me sois trompée. 

Moyenne générale (sachant que toutes les matières ont eu le même coefficient) : 10,67
Classement : 7ème (sur une quarantaine disons, parce qu'une partie des élèves n'ont pas été classés étant donné qu'ils n'ont su que très tard qu'ils étaient pris en prépa). La moyenne de classe est à 8,7 environ. 

Bon alors autant vous dire que j'étais ravie ravie ravie. J'ai pas un esprit compétitif malsain vous voyez, mais être bien classée ça fait quand même super plaisir - c'est aussi le seul moyen que j'ai de savoir si mes notes sont bonnes, puisque la façon de noter n'est plus du tout la même et que pour l'instant je n'ai aucun repère. Evidemment, pour une partie des matières (comme espagnol, ou SES) on a pas été noté trop sévèrement, donc en prépa j'aurai sûrement plus de mal à avoir ce genre de notes, mais je suis contente et enthousiaste pour la suite. 

Sinon, pour un prochain article, vous préférez plutôt un premier bilan matière par matière, ou orienté plus sur "qu'est-ce que la prépa a changé", ou autre chose encore ? J'hésite alors n'hésitez pas à me donner votre avis !

mercredi 18 septembre 2013

Un petit coup de gueule aux pays des merveilles

Je commence par le négatif, par ce petit coup de gueule qui m'a mise en colère pendant un moment. En maths, pour le test de rentrée, nous avions un QCM, chaque réponse juste rapportait un point, chaque réponse fausse en faisait perdre 0,5, et aucune réponse ne faisait pas gagner ni perdre de points. J'ai donc adopté la stratégie du je-ne-prends-aucun-risque, et je n'ai coché que là où j'étais sûre des réponses, c'est-à-dire à peu de questions (je savais que je ne pouvais pas avoir la moyenne). Certains ont pris bien plus de risques que moi. Et voilà que le prof nous annonce que face aux notes désastreuses qui donnaient une moyenne de classe à 4, il a changé la façon de corriger et finalement n'a pas enlevé de points pour les réponses négatives, faisant ainsi passer la moyenne de classe à 7,5. Alors là autant vous dire que ça m'a énervée : depuis quand on change les règles du jeu comme ça, en cours de route ? Ayant été plus stratégique que d'autres, je n'ai fait qu'une erreur, donc en principe j'aurais dû avoir 7 (alors que ma note finale est 7,5) pour une moyenne de classe à 4, ce qui n'était pas si mal. Je ne suis donc avantagée que de 0,5 par ce changement dans la règle du jeu, alors qu'une amie par exemple est passée de 5 à 9,75. Gros coup de gueule donc, parce que ceux qui ont été le moins prudents alors que la consigne indiquait clairement qu'on perdrait des points en cas de réponse fausse ont finalement été avantagés alors que moi, qui me suis plus adaptée à la consigne, rien (enfin 0,5 point quoi). Bref, en dehors de ça je ne suis pas mécontente de la note en elle-même que j'ai eue, 7,5, parce que c'est la moyenne de classe donc c'est loin - très loin même - d'être brillant mais ça va, sachant qu'une vingtaine d'élèves doivent aller au soutien de maths et que je n'en fais pas partie. 

Autre note, en anglais j'ai aussi eu 7,5, c'est nul mais je m'attendais à bien pire étant donné que j'avais répondu à la moitié des questions et que mes réponses étaient complètement superficielles. La moyenne de classe est à 7,5 environ. 

Grande nouvelle, sinon : je-ne-suis-pas-convoquée-devant-la-commission-des-profs. 13 élèves le sont (ça fait beaucoup je trouve, on nous avait annoncé que 7-8 personnes seulement seraient convoquées). Je ne suis donc pas dans les 13 derniers déjà. Bref, sinon il me reste deux notes à recevoir, la philosophie dont la note devrait être correcte malgré une ou deux réponses à côté de la plaque, et l'histoire qui sera déjà plus catastrophique (mais c'est pas grave, peace and love c'est tout).

A part mon coup de gueule en maths + quelques cours durant lesquels je m'ennuie profondément, mon état d'esprit reste inchangé, je suis toujours contente d'être là. Avec les cours qui défilent, les révisions qui s'accumulent, et les interros qui vont bientôt commencer à arriver - de vocabulaire par exemple (80 mots à apprendre pour mardi en espagnol + une petite leçon de grammaire, c'est très raisonnable), je commence peu à peu à sentir que je suis en prépa et que donc, il va vite falloir trouver une meilleure méthode de travail parce que c'est assez laborieux pour l'instant (ou comment Esmeralda passa plus de 1h30 à réviser 5 pages d'histoire parce qu'elle ne sait toujours pas ficher). Mais ça me dérange beaucoup moins qu'avant de travailler, même si ça dépend des matières (les maths me traumatisent par contre, je suis déjà paumée dans le cours), même l'histoire au final je trouve ça pas si mal, j'adore apprendre dans des livres, plusieurs qui se recoupent, c'est beaucoup plus intéressant qu'apprendre un cours plus classique. Je me suis faite à l'idée qu'il faut que je travaille, et que le loisir ce sera principalement le week-end, le samedi soir en particulier (oh je sens que je vais l'aimer ce samedi soir !), surtout jusqu'à ce que j'arrive mieux à m'organiser pour optimiser mon temps. Je me suis faite à l'idée et ça me va (pour l'instant du moins), même si je m'accorde un peu de loisir de temps en temps (blog, un peu d'internet, un peu de piano et de violoncelle, pas assez de lecture par contre, paresseuse que je suis) et que je passe trop de temps à ne rien faire ou à traîner, même quand je travaille (d'où la nécessité de mieux m'organiser).

J'ai encore tellement de choses à raconter, j'aimerais vous en dire plus. Mais je reviendrai ce week-end, pour l'instant il faut que j'aille réviser un peu quand même (mieux vaut tard que jamais n'est-ce pas ?). Je continuerai à poster régulièrement parce que je suis une sorte de blog-addict, j'espère que mes articles assez nombreux ces derniers temps vous conviennent, tant au niveau de leur fréquence que de leur contenu. 

lundi 16 septembre 2013

Cette situation improbable...

...où trois personnes ont déjà abandonné la prépa, que d'autres ont des doutes et envisagent très fortement la possibilité d'arrêter bientôt, mais que moi, au milieu de cette ambiance assez tristounette, je suis là, toute guillerette, contente, n'envisageant pas le moins du monde d'abandonner ce que je découvre avec tant de joie, ne voyant rien qui puisse me dégoûter de la prépa. Je n'ai pas l'impression que les professeurs nous mettent la pression (par contre je crois que sur ce point-là mon avis est purement subjectif parce que si je ne me trompe pas certains ont l'impression que les professeurs font tout pour nous donner envie de partir, ce qui me laisse un peu perplexe puisque je n'ai pas du tout ressenti ça), les cours sont pour la grande majorité très intéressants, et pour l'instant nous n'avons pas une charge de travail énorme à fournir. Folle que je suis, j'ai même acheté deux gros livres pour compléter mes cours, le précis de sociologie et un livre d'histoire que le prof nous a conseillé pour approfondir (oui, j'ai bel et bien décidé de devenir douée en histoire). 

Face à ce contraste entre ma vision des choses très optimiste et celle d'autres beaucoup plus nuancée, je ne peux que me réjouir que tout se passe aussi bien (en espérant que ça durera), et remercier les hypokhâgneux et les khâgneux qui ont tenu ou tiennent encore un blog : j'en lis depuis que je suis en seconde, j'ai eu largement le temps de m'imprégner du monde de la prépa, de discuter avec des étudiants, et je pense que ça m'a aidée à m'y préparer psychologiquement - voire même pratiquement. Il n'y a eu aucun choc puisque je savais avec précision ce qui allait m'arriver, et je sais aussi que les devoirs vont commencer à s'accumuler petit à petit, mais je suis prête à les supporter. Un grand merci donc aux HK et KH dont les blogs ont sans doute joué un énorme rôle dans ma vision aussi positive des choses aujourd'hui. Je remercie de façon générale tous les blogueurs, HK ou non, dont j'aime lire les articles. Merci, merci, merci. 

Pour finir dans la catégorie des situations improbables : cette situation improbable...
....Où la prof de littérature annonce une moyenne de 8,90 aux tests de rentrée de français et où je découvre avec étonnement un 13 sur ma copie. Décidément, l'hypokhâgne est pleine de surprises ! Je pense donc avoir évité la convocation devant la commission des professeurs avec les trois notes très correctes que j'ai eues qui devraient rattraper le reste (comme c'est dommage, l'expérience aurait été tout à fait intéressante à vivre), mais rassurez-vous, les très très mauvaises notes ne vont pas tarder à tomber, l'histoire et l'anglais ayant été un désastre. 

Je retourne à mes cours, chers amis, parce que les maths ne vont malheureusement pas se réviser (enfin se comprendre déjà) toutes seules. (Petite variante de cette phrase : j'éteins mon ordinateur, chers amis, parce que mon lit se sent désespérément vide et qu'il a besoin de compagnie pour être réconforté). Bonne nuit !

samedi 14 septembre 2013

Un tableau idyllique

"Mais qu'est-ce que je fous en prépa ?" me suis-je souvent demandé pendant ma période de tests, la semaine dernière, paniquée par mes résultats et les cours à venir, envahie par cette impression terrifiante que la fatalité allait me rattraper : début des cours, des devoirs, des khôlles, des DS, sans que je ne puisse rien y faire. "Non, non je ne veux pas" pensais-je, impuissante, loin d'être prête à me faire avaler par la prépa."Ce n'est que deux ans, ce n'est que deux ans" me répétais-je, un peu désespérée, déjà déçue, déjà impatiente que la prépa soit terminée.

Mais, sitôt la période des tests passée, ces impressions se sont dissipées, remplacées par la joie et par le sentiment d'être à ma place là où je suis. C'est une sorte d'instinct très fort qui m'a conduite à choisir l'hypokhâgne : là où mes arguments rationnels ("tu n'aimes pas du tout bosser, postule ailleurs") m'auraient détournée de la prépa, une sensation très particulière me poussait à croire que cet endroit était fait pour moi. J'ai suivi cette sensation, jusqu'au bout, qui s'actualisait sans cesse et se renforçait par les événements de mon quotidien : la rencontre avec un professeur de prépa qui est aujourd'hui mon professeur d'SES, la chance que j'ai eue de pouvoir assister à un de ses cours, la visite aux journées portes ouvertes où tous les professeurs m'avaient paru passionnants, intelligents, tellement différents de ceux que j'avais pu croiser jusqu'alors et qui m'ont fait réaliser que c'était avec eux que je voulais travailler et pas avec les professeurs de psychologie. Ce n'est pas une question de hiérarchie des études, ni de profs de prépa qui seraient oui ou non plus intelligents que ceux de psychologie, je sentais juste que ma place était là, dans ce lycée, en prépa, avec ces professeurs fascinants dont la personnalité correspondait à la mienne. Je ne veux pas dire par là que je leur ressemble, pas du tout, mais j'avais simplement l'impression que ma personnalité, confrontée à la leur, saurait trouver de quoi l'enrichir. Voilà, à peu près, l'aspect le moins rationnel qui m'a conduite à vouloir l'hypokhâgne, cette hypokhâgne, et qui est pourtant l'aspect le plus important et le plus beau de ma décision. Parce que l'apprentissage de quantités d'informations, la stimulation intellectuelle, la mise en place de méthodes de travail très efficaces, la possibilité d'approfondir des matières qui me tenaient vraiment à cœur, l'envie de me dépasser malgré ma paresse et ma procrastination... toutes ces caractéristiques-là ont été très importantes pour m'aider à prendre ma décision, mais ces éléments ne seraient rien s'ils n'étaient pas portés par les professeurs sans lesquels je n'aurais jamais été aussi motivée, qui non seulement allaient pouvoir m'offrir un savoir, mais aussi un caractère, une personnalité bien à eux, qui pourraient donner une nouvelle épaisseur à leur matière. Le côté intellectuel et le côté humain forment pour moi un tout, et mieux ils s'assemblent, plus je me sens à ma place où je suis. Si l'année dernière je ne m'expliquais pas toutes ces raisons avec des mots, je les ressentais bel et bien dans cette forme finale qu'elles prenaient : la sensation qu'il fallait que je sois prise en prépa.

Cette semaine a été merveilleuse, malgré les petits ombres à ce tableau idyllique (les maths qui, je le sens, commencent déjà à se complexifier) qui ne sont rien comparées à l'impression globale que m'ont laissée ces premiers jours de cours. Tout à coup le matin j'ai été heureuse de me lever (passée la minute quotidienne où je voulais assassiner mon réveil) et d'aller en cours, parce que chaque jour je découvrais de nouveaux professeurs, une nouvelle façon d'enseigner et chaque jour, j'étais émerveillée par ce que je découvrais. Les profs sont géniaux, tous. Il y en a que j'apprécie particulièrement, comme celui qui a joué un grand rôle dans mon envie d'aller en hypokhâgne, et dans chacun des cours auxquels j'ai pu assister, je me suis sentie heureuse d'être là. Les cours sont très denses, à mon plus grand plaisir même si prendre des notes avec autant de rapidité et de concentration s'avère parfois un peu fatiguant. Mais à côté de ça, les professeurs sont tellement humains et intéressants dans leur personnalité comme dans leur enseignement que j'en oublie la douleur naissante dans mes doigts engourdis. On sent beaucoup d'humanité et d'humour dans chacun d'entre eux, et tous les jours je me félicite d'avoir choisi cette prépa. Je croise aussi de temps en temps des professeurs que j'avais au lycée, qui demandent des nouvelles, encouragent, se montrent bienveillants. Alors bien évidemment, je sais que je suis dans une prépa, qu'il va donc falloir travailler et qu'il y aura des moments très difficiles. Cela me paraît évident, je ne suis pas perdue au pays des bisounours contrairement à ce que l'article pourrait laisser penser. Mais ce socle solide d'humanité est une base extrêmement rassurante et motivante pour la suite, et je suis très heureuse d'être en hypokhâgne, malgré les difficultés qui m'attendent.

J'en viens aux devoirs. Pour l'instant je ne suis pas encore noyée dans une charge de travail terrible. En philosophie, je dois lire un peu le Phédon de Platon. Mais je compte aussi approfondir le cours avec deux extraits de livres, La solitude des mourants d'Elias et Le mythe de Sisyphe de Camus (on travaille sur le thème de la mort) en prenant quelques notes. En littérature, je n'ai rien à faire, mis à part un dossier que nous devrons rendre en décembre. Je vous en parlerai dans un prochain article. Sinon, on va commencer par étudier Oedipe roi donc si j'ai le temps je relirai la pièce et je compléterai avec le profil bac. En histoire, je dois apprendre 4 pages du manuel qu'on utilise pour lundi, lire 10 pages du Démier pour vendredi (en les retenant sinon ça sert à rien), et lire le rapport du jury de l'ENS pour je ne sais plus quand en surlignant les éléments importants (je vais le faire pour lundi). En maths, quelques exercices rapides. En espagnol, une petite version (j'adore cet exercice, manier les mots, trouver la bonne tournure pour rester fidèle au texte tout en utilisant un français correct, je trouve ça passionnant) et un petit thème (plus compliqué je pense mais tout aussi intéressant). En anglais, apprendre le cours, la prof interrogera à chaque fois quelqu'un à l'oral. En SES, lire quelques pages d'un article en anglais (les premières et la conclusion) et retenir une citation qui me paraît importante. Et puis je reverrai mes cours dans chaque matière autant que possible pour ne pas accumuler de retard.

Au niveau de mon nombre d'heures de cours, si je compte mes options (6h) j'ai 35 heures de cours, auxquelles s'ajouteront les 4, 5, ou 6 heures de DS le samedi matin et les khôlles (autour de deux par semaine). Voilà, je crois que j'ai tout dit ! Enfin, rectification : je m'arrête là pour ce soir (parce que j'ai toujours quelque chose à dire, à raconter). Bonne soirée à tous, je retourne à Norbert Elias et Platon (après avoir paressé toute la journée, je l'avoue, en m'exilant au bowling et au restaurant con la familia).