jeudi 11 septembre 2014

Les grandes décisions

Je n'ai pas pris le temps de revenir écrire ici depuis mon dernier message, mais je vais bien. Cette semaine, j'ai pris quelques décisions quant à mon orientation et aux changements, bons comme moi bons, que ça allait engendrer. 

J'ai décidé de passer, en priorité, le concours du CELSA et je suis motivée pour le réussir, même si j'ai du mal à croire que je pourrais avoir le niveau de le passer et le temps pour le préparer. Mais j'essaie de ne pas me poser de questions et on verra à l'annonce des résultats. Je vais postuler dans la filière ressources humaines et communication. Ce n'est pas vraiment une vocation, mais je pense que c'est une voie qui pourrait me correspondre. La question à laquelle j'ai dû trouver une réponse rapidement était celle du concours que je choisis de passer. On peut y accéder par le concours de l'ENS, selon la moyenne qu'on obtient on sera ou non admis au CELSA. Pour le concours hors ENS, il y a 3 épreuves écrites. Une dissertation commune à toutes les filières sur la communication, une dissertation spécifique en fonction de la filière dans laquelle on postule et une épreuve d'anglais. C'est cette deuxième voie que j'ai choisie. Je n'ai jamais eu de cours de communication ou de ressources humaines, mais je n'aurais aucune chance par l'ENS de toute façon. J'ai quasiment abandonné les maths, j'ai du mal à retenir mes cours d'histoire... J'ai beaucoup de lacunes, en fait. Alors je juge plus prudent de passer par l'autre voie. Le CELSA donne une bibliographie. Tout à l'heure j'ai acheté un des livres (sur la nouvelle communication) et j'ai commencé à le ficher. J'ai peur de ne pas faire le poids face aux personnes qui sont à la fac et ont peut-être plus de temps pour se préparer (voire qui sont dans une filière plus adaptée pour la préparation de ce genre de concours). Mais j'exclue de passer l'ENS. Par contre, pour le CELSA, ce qui me terrifie, c'est que mon terrible esprit de synthèse va avoir du mal à ne pas dépasser les 6 pages maximum en dissertation. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut à la fois montrer qu'on a des connaissances variées, qu'on peut approfondir quand même quelques points ou auteurs, élaborer une réflexion pertinente... En seulement 6 pages. 

L'autre concours que je passe, qui me motive moins, est celui des IEP (seulement le concours commun). C'est un peu au hasard que j'ai choisi de les passer, en fait. Mais je vais les préparer sérieusement. 

Préparer deux concours où le programme n'est pas celui de la prépa risque de me prendre beaucoup de temps. Du coup, je crois que je vais laisser quelques matières de côté : les maths, l'histoire, la littérature. J'imagine que je n'oserai jamais les abandonner complètement, mais je dois faire des choix, et continuer à bosser beaucoup des matières que je ne passerai pas aux concours et que je n'aime pas particulièrement diminuerait mes chances d'avoir le concours faute de préparation suffisante. Je ne sais pas comment je vais m'arranger pour laisser de côté ces matières tout en ayant quand même quelque chose à dire en khôlle ou en DS. Disons que ça risque d'être le minimum syndical (ça va faire mal au dossier ça). 

Voilà voilà, je suis bien contente d'avoir ces projets. Bizarrement, j'arrive à me mettre à travailler. Peut-être que le CELSA me donne la motivation suffisante pour m'installer à mon bureau. J'essaie de travailler 3h par jour, je ne sais pas si c'est suffisant, on verra. Sinon, pour l'instant la khâgne prolonge bien l'hypokhâgne, je n'ai pas ressenti de choc particulier - en même temps, avec quelques matières qui ne me servent à rien pour les concours, la pression n'est pas exactement la même. En B/L le programme se fait sur deux ans, la rupture est moins grande qu'avec l'hypokhâgne. Les mauvaises notes du concours blanc commencent à arriver (ou étaient déjà arrivées). Bilan des courses : 1,75 et 5,25 en maths (vous comprenez maintenant pourquoi je ne juge pas très prudent de tenter le CELSA via l'ENS), 7 en littérature (là par contre je ne m'y attendais pas, visiblement je n'avais rien compris au sujet), 8,5 en histoire (un miracle par rapport à ce que je pensais avoir fait) ; 10 ou 10,5 en espagnol (la prof, qui s'est trompée dans le calcul de ma note, a gentiment accepté de me laisser mon faux 12,5) ; Economie : 8,5 (et pourtant, le prof m'a quand même dit que je "pourrais avoir 14-15" (?), et que mes facilités pouvaient me desservir (?). Il devine tout ça dans ma copie ? En tout cas c'est plutôt flatteur même si je crois que ce qu'il me reproche vient tout simplement d'un manque de travail et de connaissances que j'essaie à chaque fois désespérément de cacher par un blabla qui tente de passer pour de la réflexion). Sinon, j'ai eu 9,5 à mon dossier de littérature sur Ponge. 

J'ai hâte d'avoir ma note de philosophie, j'étais plutôt contente de ce que j'avais fait, mais du coup j'ai encore plus peur d'être déçue. Pour le reste, j'essaie de me détacher un peu des notes. Mon dossier de khâgne va être catastrophique mais j'essaie de voir au-delà, aux concours. Je me suis mis le CELSA dans la tête et je ne sais pas si c'est une bonne chose (motivation qui me pousse à bosser même si je manque encore de méthode) ou une mauvaise chose (abandon de matières, déception qui sera présente si je le rate). Voilà voilà pour les nouvelles du jour ! J'ai encore plein de choses à raconter, mais je vais attendre ce week-end pour le faire. A bientôt !