dimanche 22 février 2015

Dimanche, fin d'après-midi.
Demain, je reprends les cours.
Je termine mes devoirs en catastrophe. 
Je suis trop prévisible. 
Je n'ai pas envie de reprendre. 
En même temps, je serai bientôt tranquille. 

J'ai hâte d'être... Dans deux semaines (pour avoir terminé cette dernière khôlle d'histoire que je redoute et qui me hante depuis septembre), dans trois semaines (pour avoir passé ma dernière khôlle de philo et mon dernier DS d'histoire), dans quatre semaines (pour avoir passé le concours IEP qui m'embête même si je n'ai pas prévu de le bosser plus que ça), dans cinq semaines (pour avoir passé les écrits du CELSA), dans six semaines (pour avoir passé ma dernière khôlle d'anglais et avoir terminé les cours). Dans six semaines, six semaines, six semaines... Je retrouverai un peu ma liberté. 

J'aimerais commencer à écrire un roman, ça me trotte dans la tête depuis le début de vacances. J'ai hâte et en même temps ça me fait peur : j'ai peur de m'en sentir incapable dès que j'aurai posé le stylo sur le papier. Mais j'ai hâte quand même. 

La résurrection approche... Faites que je survive jusque-là !

jeudi 19 février 2015

6 semaines

Plus les jours passent et plus je commence à paniquer, parce que j'ai bien peur que les six semaines qui arrivent soient les pires de la prépa, avec deux concours à la clé dont un que je n'ai finalement même pas pris la peine de préparer (je n'ai absolument pas envie d'avoir les IEP) et un autre que je ne prépare que trop peu. Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à travailler ? Je ne sais pas. Même les matières qui me dérangent le moins. Alors pour le CELSA, je crois que c'est mal parti. Au fond, ce n'est pas très grave, ça ne me dérange pas d'aller à la fac. Mais je ne peux pas m'empêcher de paniquer quand même, et de culpabiliser. Mince, cette année je n'ai vraiment rien fait. Je n'ai pas travaillé. Et plus le temps passe, moins j'ai envie de le faire. 

Je crois que j'ai un problème avec ce qui est "académique", je n'aime pas qu'on m'impose des choses à apprendre. Pendant ces vacances j'ai beaucoup lu. J'ai terminé Harry Potter 1 en anglais, lu Matilda en anglais, commencé Harry Potter 2 en anglais, commencé 50 nuances de gris en français (d'ailleurs je ne sais pas si je vais le terminer, après 222 pages je commence à m'ennuyer), commencé Lolita de Nabokov en français (ça par contre c'est une merveille). 

Ça me fait un peut travailler l'anglais parce que je regarde la traduction de pas mal de mots ou expressions (que j'essaie de retenir ensuite), ça m'aide à me concentrer de lire ce que je veux parce que ces derniers mois j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer dès qu'il fallait lire quelque chose. Et, aussi, je crois que la lecture aide à la réflexion, inconsciemment, aide à avoir un autre regard sur les choses (Lolita est assez merveilleux pour ça, c'est tellement bien mené qu'on comprend sans approuver bien sûr). Mais si on m'avait forcé à lire tout ça, alors j'aurais probablement fait une petite crise intérieure et je n'aurais pas voulu. Dès qu'on me force, je me retrouve bloquée. La liberté me rend une curiosité que l'obligation m'enlève aussitôt.

J'ai hâte d'avoir passé ces six semaines. Après, il faudra que je prépare les oraux du CELSA au cas où je sois admissible. Mais ce sera moins stressant (déjà, je n'aurai plus à flipper comme une dingue parce que je dois avoir une khôlle d'histoire alors que je ne lis même plus mes cours). Bon, le bilan qu'on peut dresser de la khâgne, c'est que ce n'était pas vraiment fait pour moi, contrairement à l'hypokhâgne. Mais elle m'a apporté encore quelques éléments qu'il me manquait, donc après coup je ne pourrai pas regretter de l'avoir fait. J'y reviendrai après les six semaines, quand je pourrai avoir un peu plus de recul. En attendant, je vais essayer de survivre à ces six semaines (deux concours...).

Pour me donner du courage et m'accompagner pendant tout ce temps, j'ai acheté un livre en anglais (encore !) : The Casual Vacancy de JK Rowling. Je vais le lire lentement. Je ne lis pas très vite et je lis d'autres livres en même temps donc il devrait réussir à être mon ami (j'espère qu'il sera bien) tout au long de ces six semaines. Ensuite, quand tout ce stress se sera enfin envolé, j'aimerais me remettre à écrire. Ca fait plusieurs années que j'ai délaissé la fiction, et je commence à ressentir de nouveau l'envie d'écrire un roman et d'avoir mes personnages. Je n'ai pas trop le courage d'écrire pour le moment, mais j'y réfléchis et je suis en train de faire la connaissance de mes deux personnages principaux, un garçon de 8 ou 9 ans, et une fille qui a à peu près mon âge. 

jeudi 12 février 2015

Matilda Wormwood is an extraordinary genius with really stupid parents

Je profite de mes vacances avec délectation. J'ai décidé de ne pas travailler la première semaine. De toute façon, si j'avais décidé de le faire, j'aurais procrastiné toute la semaine en culpabilisant, en travaillant à moitié, en me pourrissant moi-même la vie, pour en arriver au même résultat, voire pire, puisqu'en plus de n'avoir rien fait, je me serais bêtement fatiguée psychologiquement. 

Je ne sais pas pourquoi, je me suis tout à coup remise à lire, je lis même un certain temps chaque jour, alors que je crois que ça faisait longtemps qu'en dehors d'un livre je n'avais plus terminé aucun roman. Cette semaine, donc, en lecture :

- J'ai terminé un livre d'Eric Emmanuel Schmitt que j'avais reçu à noël, Le poison d'amour, que j'ai bien aimé. 

- J'ai découvert le phénomène Marc Lévy en lisant Et si c'était vrai. Je l'ai lu parce que j'en avais marre d'entendre des gens le démonter complètement sans l'avoir jamais lu. C'est exaspérant parce que dans mon entourage c'était devenu presque tendance de le critiquer avec mépris. Et pourtant, quand je posais innocemment la question "Mais tu as déjà lu un livre de Marc Lévy ?" on m'a souvent répondu que non. Je n'ai pas apprécié le livre plus que ça, je trouve que l'intrigue comme les personnages manquent de profondeur, le style est simple etc. Mais au moins, j'en ai lu un, et dans tous les cas, je ne supporte pas les gens qui crachent sur les écrivains avec mépris, même si le livre est considéré comme étant très mal écrit. Bref, je n'ai pas envie de relire du Marc Lévy, mais je suis contente d'en avoir lu un pour enfin me faire mon propre avis sur la question. 

- J'ai presque terminé de lire le premier tome des Harry Potter en anglais.

- J'ai lis Matilda de Roald Dahl en anglais, c'est un livre pour enfant, mais du haut de mes 19 ans, je l'ai quand même trouvé merveilleux. Vraiment, je trouve que c'est un excellent livre extrêmement touchant pour tous les âges. Très belle lecture. Il fut un temps où Roald Dahl était mon écrivain préféré, j'avais dévoré quelques romans (Charlie et la chocolaterie, le bon gros géant, sacrées sorcières, la potion magique de George Bouillon), et aujourd'hui encore je comprends pourquoi. Ca me donne envie d'offrir un livre de cet auteur aux deux enfants trop mignons que je connais (ce sont les enfants d'amis de mes parents que j'adore) quand ils sauront lire. Bon, je pense aussi que j'ai été influencée par le fait que j'ai lu le livre en anglais, du coup ça me dérange moins si le style est très simple. Mais quand même, beau livre.

Voilà voilà, ça fait du bien d'avoir retrouvé un peu l'envie de lire. Ca m'a pris comme ça, tout à coup, au moment où je me suis dit que j'aimerais bien me remettre à écrire et me lancer dans un roman mais que je me suis rendue compte, en écrivant une ou deux pages manuscrites que mon style était assez pitoyable. Mon histoire et mes personnages ne pourront pas avoir de profondeur si je ne lis pas. Je crois que c'est pour ça que je me suis lancée dans la lecture de façon plus intense. Ce n'est pas déplaisant même si je n'ai pas vraiment retrouvé le plaisir intense que je ressentais au collège quand je lisais un livre. 

Côté moral, la première semaine des vacances ça va toujours parce que je ne travaille pas. J'ai peur que ça se gâte la semaine prochaine, alors j'essaie de ne pas trop y penser. Il me reste six semaines de cours. Six semaines. Après, plus de cours (jusque là c'est logique). Mes concours sont pendant ces six semaines, le CELSA le 28 mars, les IEP une semaine avant (mais les IEP, clairement, je ne les bosse pas, d'ailleurs je préfère les rater que les avoir, au départ je voulais les bosser suffisamment pour avoir une note correcte pour les rater sans me ridiculiser parce que les profs veulent connaître nos notes, mais finalement je crois que je n'aurais même pas le courage de les bosser un minimum. Ils ne m'intéressent pas, je les tente seulement parce que je n'ai pas le droit de ne tenter qu'un concours). Je ne vais pas m'éterniser, mais j'ai hâte hâte hâte hâte hâte que ces six semaines soient passées, vraiment. Je ne suis même pas sûre que je serai triste quand la prépa sera terminée tellement j'ai hâte d'être tranquille. Bon, après ces six semaines il faudra que je bosse les oraux, c'est-à-dire surtout que je suive l'actualité à fond. Et que je bosse l'anglais. Mais je n'aurai plus à me farcir des cours et des khôlles à tout va (je me demande encore comment je vais survivre à celle d'histoire alors que je serais même incapable de vous dire où est-ce qu'on en est dans le programme). Plus que six semaines, plus que six semaines, plus que six semaines. Allez allez allez. 

En attendant, j'essaie d'oublier un peu la prépa encore quelques jours, je lis pas mal, surtout je lis ce que je veux et je m'en fiche qu'on puisse me dire que ce ne sont pas des lectures de mon âge (en plus maintenant j'ai trouvé l'argument qui tue "nan mais je veux écrire un roman et un de mes personnages principaux a 9-10 ans donc il faut que je lise aussi des livres pour enfants ou ados pour comprendre un peu mieux"). 

Prochaine étape : finir Harry Potter en anglais, et ensuite soit commencer le deuxième, soit lire un autre Roald Dahl en anglais (oui que voulez-vous, je trouve ça trop touchant), et en français peut-être que je vais lire un Stephen King (je n'en ai jamais lu alors que ça fait quelques années que j'aimerais en lire un parce que je pense que le style et l'ambiance pourraient me plaire). Je voulais aussi lire Une place à prendre de JK Rowling mais il est long et les critiques sont très mitigées donc je ne vais pas le lire tout de suite, peut-être cet été.