mardi 29 novembre 2016

Le retour du challenge "culture musicale" #1

Je dois encore une fois m'excuser de vous avoir abandonnés. Le pire c'est que l'écriture me manque. Depuis que j'écris moins, je dois contenir toutes mes pensées et réflexions dans ma tête et je dois reconnaître que parfois, je suis au bord de l'implosion cérébrale. J'exagère sans doute un peu, mais parfois je me mets à paniquer au milieu de toutes ces pensées que je ne veux pas oublier, et parmi lesquelles je me perds inlassablement. Les retranscrire sur le papier, les structurer et les embellir à travers un texte, ça me fera du bien. Et puis j'aime bien relire les articles que j'ai écrits en soignant vraiment le style. J'espère donc revenir ici plus souvent et développer de nouveau mon style, mes pensées, mes émotions. Je sais que j'ai dit ça un nombre incalculable de fois ces dernières années, alors j'espère que cette fois, c'est le vrai grand retour !

En attendant, je vous partage un challenge que j'avais déjà tenté il y a plusieurs mois, et qui s'était soldé par un échec : le challenge culture musicale, que je me suis lancé samedi.

Alors voilà, j'adore la musique : j'adore écouter de la musique, j'adore jouer de la musique, j'adore chanter des styles de musique différents, mais malheureusement, ma culture musicale est assez ridicule et se limite aux artistes que j'adore et que j'écoute en boucle, encore et encore. C'est que j'ai toujours eu beaucoup de mal à aimer de nouvelles musiques, j'ai l'impression d'avoir des goûts très sélectifs bien malgré moi. Si je pouvais tout aimer, ce serait merveilleux. La musique a vraiment un impact très positif sur mon humeur. Quand je découvre une nouvelle chanson que j'adore, ça me donne un élan de bonne humeur incroyable. Dernier petit bijou en date, Deux "ils" deux "elles" de Lara Fabian. Je l'ai découverte dans le train, alors que j'étais déprimée de retourner à Paris, et cette chanson m'a fait un bien fou. Je l'ai trouvée tellement pleine de délicatesse et touchante ! En un rien de temps, mon humeur avait changé. Dommage que ce soit encore trop rare qu'une chanson me fasse cet effet-là !

J'aimerais donc aimer plus de musiques, et pour ça, pas de secret : je dois en écouter beaucoup. J'aimerais aussi arrêter de me retrouver dans cette situation désagréable où la personne qui me parle me regarde avec de gros yeux et me lance un "quoi, tu connais pas cette chanson ?" (NON, et je t'em.........). 

Mais ce n'est pas uniquement pour découvrir plus de musiques que je pourrais aimer ou éviter de me ridiculiser que je voudrais avoir une meilleure culture musicale. La dernière raison, c'est tout simplement que j'aime bien parler de musique avec les gens. J'aimerais donc être capable de mieux connaître les artistes que les autres aiment pour pouvoir en discuter avec eux ! 

Le challenge que je lance aujourd'hui, c'est donc le challenge culture musicale. Comme cet article risque d'être trop long, je viendrai dans la semaine vous écrire un deuxième article pour vous expliquer quelle forme il va prendre.

A très bientôt !

dimanche 7 août 2016

Mon premier poème

Indicible

Fatiguée de penser
De chercher, de stagner
Buter contre un mur d'émotions
Pleines de confusion

Un esprit qui s'affole
Qui lutte et se débat 
Recherchant une explication
A tant de sensations

De la joie, de la peine
Chancelant au milieu
De mille significations
D'une même émotion 

Tant d'incompréhension
De ces vagues pensées !
La rationalité le bloque
L'indicible le hante

Tentant l'introspection
Et l'explicitation
Je m'éloigne encore davantage
De la compréhension

Condamnée à me taire
Je me contente alors
D'exprimer et de partager
Ce terrible indicible

Je lutte malgré tout
Poésie, sauve-moi
Plus que des mots, plus que des phrases
Un rythme, une chanson

Alors je prends les armes
L'expression me défie :
Faire résonner l'invisible 
A travers quelques mots 

Quelques mots, j'ecrirai

samedi 6 août 2016

Première victoire

-2kg perdus depuis mi juin, sachant qu'il y a eu plein de moments où j'ai mangé pas diet du tout (notamment plein de restaurants à Avignon). Première fois depuis ma prise de poids que je vois vraiment du poids en moins sur la balance. Mon ventre est redevenu plat, mon visage a degonflé un peu il paraît, même si je ne le constate pas vraiment encore. 

Mais je suis sur la bonne voie et, malgré l'énorme difficulté de la tâche, je compte vraiment retrouver un poids qui me redonne un peu plus confiance en mon corps et mon visage (même si je ne peux malheureusement pas changer les aspects morphologiques). Ces premiers progrès sont les choses dont j'avais besoin pour me pousser à continuer, à ne rien lâcher.

Alors on continue et on ne lâche rien.

Vaincre sa faim ?

Je me demande si un jour, on peut gagner le combat contre sa faim et retrouver un rapport sain à la nourriture et aux proportions "normales". Ou si toute ma vie je penserai constamment à mon envie de manger, encore et encore, et si chacune de mes journées sera encore rythmée par la pensée du repas qui va venir.

vendredi 5 août 2016

La petite surprise du soir...

... c'est d'arriver à la douche et de constater qu'il n'y a pas d'eau chaude. Et comme par rapport à ça je suis une maniaque totale de l'hygiène, c'était pour moi impensable d'attendre demain matin pour me doucher.

J'ai donc opté pour l'eau glacée.
Que dire, que dire...? C'est dur, très dur, terrible, très terrible, effroyable, Ô combien atroce (... ou presque) ! Ce fut une épreuve douloureuse qui m'a demandé beaucoup de méthode. Bon, d'abord le jet d'eau pour le bas du corps, le moins sensible au froid. C'est supportable. Puis le haut. Je commence par mettre du savon et un peu d'eau, pour m'habituer à la température. Puis il faut se confronter à ce terrible jet d'eau et retenir les cris déchirants parce que quand même, il est déjà minuit et c'est pas cool pour les voisines. Hop hop hop, rinçage et ENFIN LIBÉRATION.

La serviette de bain apparaît alors comme le Graal, la chambre comme un chaud petit cocon. 

Ce soir, mes amis, j'ai vaincu l'adversité.

mercredi 3 août 2016

Je hais la cigarette, je hais l'alcool

Je hais la cigarette.

Je n'ai jamais fumé une cigarette de ma vie. Je ne supporte pas l'odeur de la cigarette. Je ne supporte plus tous ces fumeurs qui te font subir leur fumée, te font passer un sale moment et détruisent tes poumons via le tabagisme passif par la même occasion. 

Dans cette  pièce saturée de fumée, seule non fumeuse du groupe, je retiens ma colère et mon souffle et je me retiens de ne pas partir tout de suite. Subir en silence en mettant en jeu ma santé, ou partir immédiatement quitte à passer pour une associale. Je perds dans tous les cas et ça me met dans tous mes états.

Je hais la cigarette.

Je hais l'alcool.

Ou plutôt je déteste ceux qui me regardent avec réprobation quand je dis que je ne bois pas, rien, nada, pas une goutte. 
Pourquoi pas une seule goutte ? Allez Eva, tu peux bien boire un verre. Ou goûte au moins ! Non ? Mais pourquoi ?
Ah parce que je dois me justifier de ne pas boire ? J'ai juste pas envie, et alors ? 

Je hais le culte excessif de l'alcool. Je ne juge pas ceux qui aiment boire mais ceux qui me jugent parce que je suis la "seule personne en France" à ne pas boire. 

On me prendra peut-être pour une "sainte" au sens péjoratif du terme. Ou pour une coincée. Ou pour une fermée d'esprit avec juste trop de morale pour boire même un peu. On ne me traitera pas comme une égale. Et je m'en fous.

La pression sociale m'a definitivement dégoûtée de l'alcool. 

- Pffff allez bois !! Pffff tu bois pas ?  Etc etc etc.
- Pourquoi je bois pas ? Je n'ai même pas à répondre à cette question et je t'emmerde. 

Donnez-moi un paquet de chips, ça me suffira amplement. Ma conscience et ma vie vont bien sans cigarettes ni alcool, merci, alors ne polluez pas mon air et ma tête avec ça. Je n'ai pas à subir ou à boire pour faire plaisir aux autres.

C'est dit.

No mirror month challenge

Par angoisse, j'ai trop souvent tendance à me regarder dans le miroir. Je suis moche ou pas moche ? Mon corps a-t-il évolué depuis la dernière fois ? (La dernière fois étant le matin même). J'ai pris du muscle ? J'ai maigri ? Mon visage est moins rond ?

Bref, des questionnements quotidiens qui finissent par devenir très angoissants quand on manque de confiance, surtout qu'en s'analysant tous les jours dans le miroir, on risque de ne plus voir les changements et les améliorations. Ou moins.

Donc je rajoute à mes objectifs du mois d'août celui de ne quasiment plus me regarder dans le miroir pendant quelques semaines, le temps de laisser à mon corps le loisir de changer à son rythme. Dans l'idéal ce serait jusqu'au 31 août, mais en vérité si déjà je tiens, disons, jusqu'à la fin de mon stage, ce sera déjà pas mal.

Seules exceptions : pendant que je me maquille ou que je me coiffe le matin + pour contrôler ma posture si je travaille certains exercices d'haltères. Mais toujours de face (ce n'est que de profil que j'ai de réels complexes) et en analysant le moins possible.

Ça va être un vrai défi mais je crois que ça pourrait libérer un peu mon esprit et m'empêcher d'être obsédée par les éléments qui me complexent ou que je voudrais faire progresser. Je ne sais honnêtement pas si j'arriverai à tenir, mais ça vaut le coup d'essayer.

mardi 2 août 2016

Les objectifs du mois d'août

- Perdre 2,1 kg.

- Écrire un article par jour.

- Faire avant lundi mon article sur les pièces que j'ai vues au festival d'Avignon.

- Faire des étirements 2 fois par jour, 6 fois par semaine.

- Lire, lire, lire : à la fin du mois d'août, je veux avoir mis en place une forme d'habitude (à définir) autour de la lecture.

- Acheter les carnets que je voulais et définir plus précisément leur utilisation.

- Avoir appris par coeur au moins la scène de théâtre que je voulais (j'en reparlerai).

- Avoir écrit 3 poèmes.

- Réfléchir à un concept autour de poèmes que je veux écrire (là aussi j'y reviendrai).

Objectif encore à définir : j'aimerais imaginer un travail sur un point de ma personnalité. Mais j'ai encore besoin d'y réfléchir pour mieux vous en parler !

lundi 1 août 2016

Variation

Je suis toujours étonnée de constater à quel point la motivation et l'humeur peuvent varier très rapidement. Quand je dis très rapidement, ça peut presque être dans l'espace de quelques minutes. Je suis pleine de motivation pour quelque chose, prête à déplacer des montagnes, presque à changer de vie... Et deux minutes plus tard je ne me sens plus motivée, me voilà presque découragée ou blasée. Puis la motivation revient, puis elle repart, plusieurs fois dans la même journée, sans raison apparente, sans que rien ne se soit passé. C'est plus difficile d'établir des projets sur du long ou moyen terme quand l'humeur varie autant. Ce serait plus simple avec des émotions plus stables. En même temps, c'est peut-être aussi ce qui permet d'écrire différents types de textes ; et d'avoir une vie plus contrastée et intense en termes d'émotions. Pour le meilleur et pour le pire. A moi maintenant d'essayer d'en tirer le meilleur.

Et vous, vous avez aussi parfois l'impression d'avoir une humeur qui varie énormément en très peu de temps ?

dimanche 31 juillet 2016

Poésie ?

Je rêve depuis longtemps d’écrire des chansons, mais dès que j’essaie de griffoner quelques paroles, je bloque, je trouve ça nul dès les premiers mots. J’ai cette impression que mon esprit est trop concret, pas assez imagé, et que seules des banalités sortent de ma plume - et encore, quand elles sortent.

Pour la poésie, c’était presque pire. En dehors d’un poème par-ci par-là rédigé pendant mon enfance, le genre ne m’a jamais parlé et j’ai toujours su que je n’avais pas la fibre poétique. Que si j’étais faite pour quelque chose, c’était la prose et rien de plus.

Jusqu’à cette semaine. Jusqu’à l’effet Avignon. Ca a été le déclic, j’en suis sûre. Car il a fait naître en moi une envie de changer ou de faire quelque chose de nouveau, je ne sais pas quoi, mais d’expérimenter la nouveauté. En parallèle, j’avais cette frustration de ne pas réussir à exprimer ce que je voulais par rapport à mes émotions. Alors la poésie, pourquoi pas ?

Le déclic m’est venu en rentrant à Lyon, dans le train. Une envie soudaine, plutôt que de somnoler comme d’habitude, d’écrire quelques vers. De faire du court, de donner un rythme au texte. Et tant pis pour les rimes, je ne veux pas m’imposer de contraintes.

Et voilà comment mon premier poème depuis des années a vu le jour. Le premier de cette année du changement (j’y reviendrai). Le premier, mais pas le dernier, j’espère. Il n’est pas parfait, il n’a pas de rimes, il doit y avoir des choses à redire. Mais je partais d’une vision "la poésie c’est pas pour moi" et aujourd’hui je suis contente d’envisager une autre perspective que celle de me tenir très éloignée de la poésie pour toujours. J’étais très heureuse de ce que j’avais écrit hier.  Pas parce que c’est génial, mais parce que je ne pensais pas que quelque chose sortirait de ma plume comme ça.

Encore une ou deux strophes pour terminer le poème.
Et puis peut-être que si je n’ai pas de blocage, j’en écrirai d’autres pendant l’été.

Pour l’instant la poésie semble mieux passer que la chanson. Mais qui sait, peut-être qu’au fil du temps, j’arriverai finalement à écrire une chanson ?

Ce serait mon rêve. Un de mes rêves.
Avant je n’y croyais pas. Du tout.
Aujourd’hui, l’avenir se teinte d’une couleur positive par rapport à l’éventuelle écriture d’une chanson. 

samedi 30 juillet 2016

La scoliose ne dit jamais son dernier mot

Parfois, lorsqu’elle me laisse souffler quelque temps, je la crois éloignée de moi. Je fais quelques étirements, tout en cachant ma souffrance passée au fond de ma mémoire. Je pleure quelques fois de cette trace qu’elle a laissée, cette omoplate trop épaisse, visible et pointue qui me complexe tant, mais au moins la douleur physique est loin.

Jusqu’au jour où elle ressurgit tout à coup et m’entraîne dans un tourbillon de douleurs quotidiennes. Pas des douleurs intenses. Mais une douleur constante et qui s’intensifie au cours de la journée. Parfois, mon cou se crispe à tel point que même les étirements n’y peuvent plus rien, il n’y a plus qu’à attendre le lendemain.

J’ai mal au boulot. J’ai mal malgré la chaise de bureau que mon collègue m’avait laissée. J’ai mal d’être assise devant un ordinateur, à constater la dégradation de mon état et de ma posture au fil de ma journée.

A 19h, je me retrouve épuisée, dépitée, presque déprimée. La journée m’a achevée. Ce n’est pas une fatigue de sommeil, de travail ou de saturation. C’est un épuisement de scoliose qui me donne envie de tout envoyer valser, d’abandonner de ce pas mon écran, de filer chez moi m’allonger par terre, les jambes contre le mur, pour me lancer dans un étirement qui me soulage sur le moment.

Je mentirais si je disais que ces jours-là, le soir, il n’y a pas de petite amélioration. Après les étirements, je suis encore crispée mais ça va un peu mieux malgré tout, et lorsque je descends manger avec mes amies, j’oublie un peu toutes ces tensions. Ce n’est pas la grande détente mais ça va.

La vie idéale avec ma scoliose, ce serait de bouger pas mal. Un peu assise, puis marcher, bouger, faire du sport, lire sur un canapé, écrire à un bureau mais pas toujours devant un écran. Parler à des gens. Mais rien de ce que je risque de faire toute ma vie et que je redoute, un travail derrière un écran, et l’attente, impuissante, de la douleur.

La scoliose pourrait se supporter au quotidien si l’on n’était pas contraint de rester assis devant un écran. Quoique même en dehors de ce contexte, je me rends parfois compte de son côté handicapant. J’ai du mal à lire dans un café ou une librairie parce que ma posture me crispe très vite. 

Je vais essayer de renforcer les étirements, de mieux les faire, parce qu’il n’y a que ça qui peut me soulager. Mais je sais que la scoliose plannera toujours sur moi, comme une ombre qui me guetterait à chaque instant. Un petit étirement en moins, et elle me plonge dessus.

Je suis épuisée de ça alors que j’avais réussi, cette année, à acquérir une belle vitalité. La scoliose et cette pêche quotidienne sont dans un conflit violent, et j’ai peur de l’issue du combat.

jeudi 28 juillet 2016

L'effet Avignon

Cet article va être pour moi très difficile à écrire, parce que j'aimerais expliciter une émotion, une sensation, que je n'arrive pas vraiment à cerner moi-même. C'est sans doute pour ça que j'ai repoussé cet article plusieurs jours, jusqu'à ce que je me décide finalement à me mettre devant l'ordinateur pour écrire ces premières lignes. Je sais que ce genre d'émotion se dissipe au bout d'un moment, la plupart du temps je la laisse filer avant d'avoir pu prendre le temps de l'analyser.

*

Je suis donc partie au festival d'Avignon du mardi 19 juillet au dimanche 24 juillet, avec mes parents (et mon frère pendant 4 jours). Pendant ces quelques jours, nous avons vu 16 spectacles (des pièces de théâtre et un spectacle musical). J'écrirai un article à part pour vous les présenter un peu, surtout que je suis très contente de ce que j'ai vu. Il a dû y avoir 3 ou 4 spectacles qui ne m'ont pas convaincue, le reste était génial. 

Chaque année, au festival d'Avignon, il se passe quelque chose chez moi. Sans doute par une forme d'empathie un peu spéciale, je me mets tout à coup à être fascinée par ce que je vois, et désireuse de me mettre au théâtre à mon tour, comme si je venais de me découvrir une soudaine passion (j'ai déjà fait du théâtre, c'était vraiment sympa sans être au stade du "oh mon dieu c'est génial, si seulement je pouvais en faire mon métier"). Cette année, je n'ai pas eu cette envie d'en faire à mon tour (quoique ça me manque un peu), mais ça a quand même déclenché quelque chose chez moi. 

Quelque chose.
C'est bien ça le problème : quelque chose, c'est trop informe, trop imprécis, je n'arrive pas à formuler les sensations que j'ai eues. 
C'est comme si, au lieu de me donner une subite envie de devenir comédienne comme à mon habitude, cette fois c'était une envie plus vague mais tout aussi forte qui me prenait aux tripes. 

*

A Avignon, c'est comme si tout à coup, une bouffée de sens me frappait en pleine figure, un Sens qui prend aux tripes. Mais quand j'essaie d'analyser ce Sens qui tout à coup vient remplir mon cœur, je vois bien qu'il n'y aucun contenu derrière. Quel est ce Sens ? Ma vie a-t-elle de nouveau une direction ? Mes nouvelles envies soudaines ont-un elles-même une signification ? Tout à coup, suite à ce Sens qui s'est manifesté, je semble avoir de nouveaux projets prêts à toquer à la porte de ma conscience. Ils sont là, je les ressens mentalement, presque physiquement... mais derrière, juste derrière, la conscience. Comme si on en était à l'étape juste avant le déclic. Comme s'il s'agissait d'un déclic inhibé.

Deuxième cas, quelques projets ont passé la porte de ma conscience et me motivent. Mais là se pose à nouveau la question de la signification. Je le sens, je le sais, je vais lire ça, parce que tel spectacle m'a motivée, et tout à coup je veux lire plein de livres, changer des habitudes, écrire plus, me sentir un peu plus littéraire, artistique... mais ces pensées sont en vérité très diffuses dans ma tête, floues, et je me dis "mais pourquoi ? Pour aller où ?"

*

J'ai eu une émotion, une sensation pendant ces quelques jours à Avignon. Enveloppée par l'ambiance festival, mon cœur s'est pris au jeu de cette bulle particulière, il en a gardé le dynamisme artistique, l'envie de faire quelque chose, cette sensation enveloppante. Mais c'est comme s'il s'agissait d'une coquille vide. il manque un contenu à tout ce que je ressens. 

Voilà pourquoi mon article peut paraître fouillis. Je suis confrontée à une forme d’indicible, car rien de tout ce que je ressens n'est identifié et clair. 

C'est comme à la fin d'un concert qu'on a particulièrement aimé, parce qu'on est fan de la personne ou du groupe qui l'a donné. On est tellement ému, tellement frappé, que toute la hiérarchie du sens semble changer, que le Sens du monde se retrouve centré autour du concert, et que tout vient se raccrocher aux émotions qu'on a ressenties. Les émotions tapent sur notre âme, nos pensées, notre cœur, notre corps, on les ressent avec plaisir, et en même temps, on sait que finalement, ce n'était qu'un concert. Que tout n'est qu'émotion, que rien n'a changé. Et donc tout ce Sens qui se manifeste à nous, c'est une chose très étrange qui est là et va disparaître. 

*

J'ai donc ressenti beaucoup d'émotions à Avignon, pendant le festival, j'ai ressenti une forme d'empathie pour la création - j'imagine le comédien en train d'écrire son texte, ça me fait rêver même si ce n'est pas ça que je veux faire. Ca se présente un peu comme ça : j'imagine le comédien écrire son texte => ça me fait rêver, je me dis "j'aimerais tellement, moi aussi..." mais ce n'est pas écrire un texte de théâtre que je veux => je garde l'émotion sans garder la cause => je veux transposer ce rêver, cette sensation forte, à autre chose. 

Une émotion s'est créée chez moi, mais elle est informe parce qu'elle aspire à se fixer sur cet autre chose, cet équilibre, ce projet que je cherche encore. Artistique, atypique, un peu littéraire, qui passe aussi par le corps, je ne sais pas... 

*

Voilà à peu près tout ce qui me passe par la tête quand j'essaie d'exprimer mon émotion du moment. C'est très frustrant parce que je sais que quoi que je dise, ça ne reflétera jamais vraiment ce que je ressens.

En attendant, par rapport à tout ce que j'ai exprimé dans cet article, je terminerai en disant que je sais que ce genre d'émotion finit par s'estomper, et que ce Sens disparaît peu à peu. La vie redevient comme avant, avec une direction plus ou moins floue, mais sans ce Sens.
Alors cette semaine, j'essaie de m'accrocher à cette émotion autant que je peux, et de la convertir en actions, en une nouvelle habitude, en un nouveau mode de vie, en n'importe quoi qui pourrait m'aider à la sauvegarder le plus longtemps possible, ou du moins à l'utiliser à bon escient, en conservant les conséquences même quand la cause aura disparu. 

Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire. Je reste sur la frustration, le malaise qui me fait tourner autour de cette émotion sans l'atteindre; Mais on va dire que j'ai fait de mon mieux. J'écrirai un nouvel article sur ce thème, dans quelques jours, pour vous dire ce que j'ai changé, et si ce changement s'est maintenu grâce à ces sensations. 

*

En tout cas, le festival d'Avignon, c'était génial.

mercredi 27 juillet 2016

L’objectif ultime

Enchaîner 3 pompes. 3 vraies pompes.
Faire une véritable traction.

Je sais faire une seule pompe (plus ou moins bien réussie).
Je fais les tractions à la machine assistée en enlevant 27 à 36 kg de mon poids.

Bon, il y a du boulot !

mardi 26 juillet 2016

lundi 25 juillet 2016

Coming back

J'avais commencé à publier des très articles très courts à Avignon, depuis ma tablette (sur laquelle je tape très, trèèès, trèèèèès lentement), même quand je rentrais tard. Et puis j'ai voulu passer à l'ordinateur, mais depuis l'ordi je n'ai jamais réussi à me connecter au WIFI de l'hôtel. 

Le challenge d'écrire un article par jour est donc un échec. Mais je suis maintenant rentrée de vacances (et c'est avec tristesse que je vous le dis...) et je ne m'avoue pas vaincue. Je reviens et je veux continuer ce challenge, parce que je crois que ça pourra m'aider.

Je ne sais pas encore pourquoi ou comment exactement, mais je le sens. 
Donc je reprends et je continue ce défi.

D'ailleurs, j'ai vraiment envie de vous parler du festival d'Avignon et de mes émotions ressenties là-bas, des spectacles vus, de tout ça. 

Je n'ai plus qu'à vous dire à demain ! 

jeudi 21 juillet 2016

Les parades du cerveau

Un beau jour, j’ai décidé d’arrêter le sucre raffiné des desserts, viennoiseries, sucreries. Puis j’ai mangé trop de chips. Je me suis dit qu’il faudrait les chasser aussi. Alors je mange trop pendant les repas, et trop de fruits au cours de la journée, et trop et trop et trop. Quels que soient les aliments que j’évite, je continue de prendre de trop grosses portions à côté, parce que je n’arrive pas à me caler.

Arrive-t-on un jour à ne plus ressentir cette envie de manger, cette frustration à la fin de chaque repas, cette anticipation de la frustration au début de chaque repas ?

Je ne sais pas mais en attendant, même si pour le moment j’évite les crises, ça reste extrêmement difficile. La pensée des repas rythme beaucoup trop mes journées et enlèvent trop de consistance au reste. 

mardi 19 juillet 2016

Festival d’Avignon 2016 : les pièces que j’ai vues

Jour 1 : mardi 19 juillet, arrivée à Avignon

- Adieu Bérénice (mise en scène de François Tantot)
- La contrebasse (mise en scène de Xavier Lemaire)

Cet article sera mis à jour au fil de la semaine

lundi 18 juillet 2016

Départ imminent !

Je n’ai finalement pas eu le temps, aujourd’hui, de vous faire l’article que je voulais sur ces histoires d’alimentation, de barrières et tout ça. Je le remets à plus tard.

Demain, je vous emmène avec moi à Avignon jusqu’à dimanche et je pourrai vous parler des spectacles que j’ai vus !

Je suis vraiment super contente de partir au festival comme chaque année. Hâte d’être demain ! 

Mon trouble alimentaire : le déclic

Il y a un mois, je vous postais un article sur mon trouble alimentaire. J'avais des crises d'hyperphagie qui empiraient, et j'étais plongée dans cette spirale infernale dont je n'arrivais plus à sortir. Résultat, entre septembre et juin, j'ai pris 6 kilos. Et puis un soir, en cherchant désespérément une solution, je suis tombée sur cette vidéo : 


Et ça a été le déclic. Un déclic que j'attendais depuis des mois, que je cherchais désespérément, que je ne parvenais pas à déclencher. Cette journaliste a décidé d'arrêter le sucre raffiné pendant un an. Un arrêt complet et radical : gâteaux, chocolat, mais aussi tout le sucre caché dans les aliments.

Premièrement, je me suis dit "tiens, beau challenge !".

Deuxièmement, j'ai retenu un moment très précis de l'interview : elle dit que ça a été dur pendant 6 à 8 semaines, et que passée cette période, elle n'avait plus envie de manger du sucre. Il restait une envie intellectuelle, en voyant passer un gâteau "qu'est-ce qu'il a l'air bon !", mais plus d'envie physique, plus de fringales et finalement un esprit libéré. 

Et je crois que c'est ce passage qui a provoqué mon déclic : le fait de savoir que oui, au bout d'un moment, on en a plus envie. Dans ma tête, je ne savais pas si pour les gens comme moi, on est poursuivi toute sa vie par cette envie de manger. Parce quand après 2 ou 3 semaines où on fait attention on a encore autant envie, on se dit que ce sera comme ça pour toujours. Et là magie, je vois cette journaliste qui a finalement vu l'envie diminuer après un temps un peu plus long. Donc c'est possible. 

Cette pensée rassurante, et ma passion pour les challenges, m'ont donné envie de me donner aussi ce défi. Alors je suis moins radicale qu'elle, je ne chasse pas le sucre de tous les plats. Mais j'ai décidé de virer tous les gâteaux, jus de fruit, sucre apparent. J'ai aussi décidé de chasser le pain par la même occasion, parce que c'est calorique et que j'en mange dix fois trop, comme une forme d'addiction aussi

Eh bien j'ai réussi et ça fait un mois et demie que je n'ai pas eu de crise, que je n'ai pas touché à un gâteau ou à un morceau de pain (excepté quelques toasts à un apéro, mais c'est à part).

Je ,ne sais pas comment c'est possible, par quel miracle des crises d'hyperphagie qui semblaient si pathologiques ont pu être chassées du jour au lendemain. Bien sûr, c'est extrêmement difficile. J'ai envie de manger des gâteaux, des bonbons. Tout à l'heure, il y avait des mars glacés, soit un des desserts que j'aime le plus. Ca fait envie. A Avignon cette semaine, je vais renoncer au petit déjeuner de l'hôtel alors que j'attends ça depuis un an. Bien sûr, je suis paniquée à l'idée de rebasculer. Et pourtant j'ai réussi.

Beaucoup me disent "il ne faut pas faire ça, il faut se priver de rien et manger en petite quantité, c'est tout. Sinon on craque encore plus"
Non non et non. Je crois que les gens qui disent ça n'ont toujours pas compris que la psychologie de quelqu'un qui a des problèmes alimentaires est différente de leur psychologie à eux, à peu près 100000 plus raisonnable et 100000000000 moins obsessionnelle. Donc ça sert à rien de dissuader, d'insister pour dire "tu peux bien prendre un ou deux bonbons c'est rien !".
Sauf que non, c'est pas rien. Un seul bonbon et les barrières sont abaissées. 

Bref, je vais mieux. 
J'ai perdu peu de poids parce qu'à côté je mange trop, je prends des féculents en grande quantité, j'ai fait beaucoup de restaurants. Mais avoir chassé le sucre et le pain, pour une durée indéterminée (je ne vais pas arrêter pendant un an complet à mon avis, peut-être que pour mon anniversaire le 31 août, j'en reprendrai), avoir chassé les crises d'hyperphagie, ça me soulage. 
Bref, je vais mieux.
Et si j'avais suivi les conseils qu'on m'avait donnés, je serais encore empêtrée dans mes problèmes. A problème particulier, irrationnel, solution aussi atypique, qui ne marcherait pas pour tout le monde.

J'ai l'esprit encore prisonnier de la nourriture, mais libéré d'une forme d'hyperphagie. Je vais vers le mieux et j'y crois. Et ça fait du bien de revenir sur mon blog pour vous le dire. 

Demain, je vous ferai un article plus axé sur la psychologie lié à tous ces problèmes alimentaires et à cette amélioration. J'aimerais vous parler :

- De cette notion de barrières
- De challenge
- De radicalité 

Entre autre ! 
Ca fait longtemps que je veux faire une sorte d'introspection pour analyser mes pensées autour de l'alimentation, et mieux comprendre pourquoi les gens se trompent complètement en donnant certains conseils qui seraient logiques pour des gens "normaux" en termes de nourriture.

dimanche 17 juillet 2016

Réflexion sportive nocture

Il est plus tard que minuit. D'un point de vue purement technique, mon challenge d'un article par jour est raté. Mais je serai un peu indulgente avec moi-même en considérant que tant que je ne suis pas partie me coucher, on est encore "aujourd'hui" et je n'ai pas raté mon jour. 

Je vais vous partager une pensée que j'ai eue tout à l'heure, au détour d'une réflexion. Beaucoup de personnes essaient de se mettre au sport et, voulant commencer le sport, se cherchent une motivation pour les pousser à terminer chacune de leur séance. Je me suis rendu compte que dans mon cas, c'est l'inverse qui s'est produit, et c'est pour ça que ça a marché : j'avais une motivation - l'envie de changer physiquement - et pour ça ma seule solution était le sport. Et chaque nouveau changement, chaque progression étaient guidés par la non acceptation de mon corps tel qu'il est actuellement. 

Je veux redresser ma posture = musculation. 
Je veux dépenser plus de calories = cardio 

Et tout à coup, des conséquences positives de ce nouveau mode de vie, qui se construit très progressivement depuis un peu moins d'un an, ont commencé à montrer le bout de leur nez. Des conséquences que je n'avais pas prévues. L'énergie au quotidien, une meilleure persévérance dans ce que je fais.

Finalement, ce sont mes complexes qui ont changé mon mode de vie vers le mieux. C'est ce que j'essaie de me dire les jours où, comme aujourd'hui, je suis désespérée dès que je croise mon reflet dans le miroir. Si je n'avais pas eu ces complexes, j'aurais loupé ce mode de vie et tout ce qui va avec. Voilà ma belle consolation. 

Je reviendrai plus en détails sur tous les changements que le sport a engendrés, parce que j'ai l'impression de ne plus être tout à fait la même personne qu'il y a quelques mois. 
La même au fond, mais avec beaucoup d'évolution. 

vendredi 15 juillet 2016

Toujours debout - Emmanuel Moire

A tout juste un an, 
Premiers pas posés, 
On marche un instant, 
Avant de tomber

Dans la cours d’école, 
On a beau jouer, 
On fini au sol le genou blessé 

On tombe amoureux, 
Et le cœur lancé , 
Fait de son mieux 
Avant de casser 

C'est un jeu de quilles, 
On est tous conviés, 
Les garçons, les filles, 
Tour à tour tombés 

Mais nous sommes toujours debout, toujours debout. 
Mais nous sommes toujours debout, toujours debout. 

Tomber chaque fois, aujourd'hui, après, 
Sommes-nous maladroits ? 
Faisons-nous exprès ? 
Au milieu des autres, 
On est tous suspects 
C'est à qui la faute ? 
Qui nous a poussé ? 

On fait ce qu'on doit 
Pour ne plus tomber, 
C'est toucher du bois, 
Parfois même prier. 

Et puis ça revient, 
Ça envoie valser, 
Les fous et les rois, 
Le pays entier. 

Mais nous sommes toujours debout, toujours debout. 
Mais nous sommes toujours debout, toujours debout. 

Alors, bien sûr on s’aperçoit, 
Que rien ne dure 
Pas même soi. 
Mais malgré tout on recommence, 
D'abord un pas ensuite un sens, 
Et puisqu'un jour on se relève, 
Que tout combat finit en trêve. 
On peut tomber une fois encore, 
Et se savoir un peu plus fort 

Car nous sommes toujours debout, toujours debout. 
Oui nous sommes toujours debout, toujours debout. 

C'est à 29 ans, 
Que je suis tombé, 
Un peu plus qu'avant, 
Le 28 janvier. 
Depuis c'est le vide, 
Que tu as laissé 
La vie qui décide 
De me relever. 

Et je suis toujours debout, toujours debout.

jeudi 14 juillet 2016

V-A-C-A-N-C-E-S

Je suis en vacances depuis hier soir. Je n'avais posé qu'une semaine de congés, mais on nous a gentiment donné le pont, alors j'ai pu partir quelques jours avant. 

Si vous saviez comme je suis heureuse d'être en vacances. Les dernières que j'avais eues, la première semaine de mars si je ne me trompe pas, avaient été consacrées à mes révisions de partiels. Et qui dit procrastinatrice dit semaine de révisions malheureusement intense et pas très reposante ! Donc finalement, les dernières vraies vacances que j'ai eues remontent à Noël. Ca commence à faire pas mal de temps !

Aujourd'hui je n'ai pas fait grand chose et malgré ma nuit de 9h de sommeil, j'ai vraiment manqué d'énergie aujourd'hui. Mais vraiment. Je me suis traînée toute la journée. J'ai essayé d'aller à la salle de sport à 10-15 minutes de chez moi, le chemin me paraissait interminable, j'étais véritablement une larve qui essayait désespérément de se redonner un peu d'énergie. Manque de bol, arrivée à la salle de sport, je me suis rendu compte que Google m'avait menti et qu'elle était en fait fermée. Retour à la maison dans le même état. 

Finalement, 4 petits abricots m'ont redonné un peu d'énergie. Je crois que je n'avais pas assez mangé, ou que je manquais un peu de sucre.

Mais c'est aussi le fait de n'avoir rien fait de ma journée, vu personne. Et peut-être l'énergie qui retombe dès qu'on arrête d'être actif. J'avais pourtant énormément d'énergie jusqu'à aujourd'hui. 

Heureusement, les prochains jours vont être plus actifs. Demain, je m'invite chez mes grands-parents à midi, et le soir des amis viennent manger à la maison, dont une qui dormira chez moi. Entre-temps, j'essaierai de faire du sport. Samedi, mon amie restera probablement manger le midi, puis cours de chant en fin d'après-midi, et le soir normalement je mange avec une amie de la famille que j'apprécie énormément. Dimanche matin, mes parents reviennent de leurs quelques jours à Annecy. A midi, repas de famille. L'après-midi, je vois une amie de prépa qui fait ses études à Grenoble. Lundi midi, repas avec mes parents et mon frère pour fêter l'obtention de nos licences.

Et mardi, départ pour le festival d'Avignon !

Voilà le programme. Je suis tellement émue d'être en vacances. Ca me fait mal au coeur de ne pas avoir deux mois comme les années précédents, ça me rend terriblement nostalgique, mais je crois que je vais quand même énormément en profiter.

Je vous dis à demain !

mercredi 13 juillet 2016

L3 média et communication : done !

Avant de commencer à rentrer dans le cœur du sujet : si vous me lisez depuis un moment, vous devez commencer à comprendre que je suis passionnée par le chant depuis quelque temps, et que je prends des cours depuis un an. Si vous ne le saviez pas, vous voilà maintenant informés ! J'ai fait deux enregistrements chez mon prof de chant, qui a un bon matériel pour enregistrer et faire un mixage sympa. D'abord Gate 21 de Serj Tankian, puis Ma vie dans la tienne de Lara Fabian. Il y a encore beaucoup de progrès à faire, mais j'étais très contente du résultat après 8 mois et 1 an de cours de chant. Je ne me sens pas encore prête à les mettre sur mon blog, mais si ça vous intéresse de les entendre, n'hésitez pas à me laisser votre adresse mail et je vous les enverrai avec plaisir. Ce serait l'occasion pour moi d'avoir un retour de personnes qui ne font pas partie de mon entourage direct !

Sinon, puisque je n'ai pas encore pris le temps de le dire ici, je vous annonce enfin que j'ai obtenu ma licence ! Avec une mention bien même (enfin je crois, s'il y a des mentions en tout cas ma note correspond à la mention bien) : j'ai eu 14 de moyenne tout pile (d'accord, pour être honnête j'ai en fait eu 13,977 mais ils ont eu pitié de moi et ont arrondi à 14). 

Puisque je voulais simplement obtenir mon diplôme pour passer en master, objectif accompli avec joie ! Plus que 2 ans d'étude (ou encore deux ans, mmhhhm...) et je serai "libérée, délivrée" !

Il ne me reste maintenant plus qu'à finir mon stage sereinement. Je le termine le 19 août, mais ce soir, je serai en vacances pour une dizaine de jours (YEEEEAAAAAHHHHH).

J'ai encore tellement de choses à vous raconter !
A demain donc !

mardi 12 juillet 2016

Le pouvoir de la fatigue

Je crois que quand on est fatigué, il vaut mieux en avoir conscience, au risque de plonger dans un désespoir profond pendant plusieurs heures. Quand je n'ai pas assez dormi, cela se ressent au niveau de mon humeur avant même que je ne me rende compte que je manque de sommeil. Alors imaginez un peu ce qu'il peut se passer lorsque je me sens vraiment fatiguée et que j'ai juste envie de rentrer et de me reposer.

Parfois, dans ces moments-là, mes pensées se perdent, se baladent, et tout à coup me font basculer dans des profondeurs qu'il vaudrait mieux éviter. Je ressens alors un sentiment de... pas de désespoir, mais disons de découragement. De fatigue psychologique énorme. Je repense alors à mes rêves, à mes combats contre moi-même (j'y reviendrai), et je me dis "A quoi bon ?". Ces pensées-là sont très dangereuses, parce qu'elles peuvent pousser au renoncement. Elles m'ont longtemps jetée dans les bras de la nourriture. "A quoi bon essayer de maigrir ? A quoi bon faire attention ? De toute façon où va ma vie ?" et hop on ne se contrôle plus et on mange, parce que ça, ça fait vraiment du bien. 

Dans ces moments-là, il n'y a que la prise de conscience qui marche. Je me répète mentalement que je suis juste fatiguée, que tout va bien, que les choses se remettront en ordre et que la vie retrouvera son sens au réveil. Je remets toutes ces pensées au lendemain, et le lendemain au réveil, une fois sortie du lit, je me rends compte que je ne me suis pas trompée : elles ont bien disparu. 

Aujourd'hui je suis fatiguée, mais j'ai bloqué ce désespoir habituel. Je suis en vacances demain donc ça aide un peu à être de meilleure humeur, mais c'est quand même une petite victoire personnelle. Je bloque l'impuissance qui tend à s'emparer de moi dans ces moments-là, et je me dis "on verra demain". En attendant la fin de la nuit, il ne me reste plus qu'à faire diversion pour fuir toutes ces pensées que la fatigue essaie de propulser au premier plan. 

Les copines, les vidéos Youtube, les livres... déjà le réveil sonne et une nouvelle journée commence. Une journée lumineuse et pleine d'énergie.

lundi 11 juillet 2016

Challenge : écrire un article par jour

Dans le cadre de ma reprise en main, dont je vous parlerai dans mes prochains articles, j'ai décidé de redonner vie à ce blog, de me remettre à écrire. Parce que la flemme, c'est bien beau, mais ma petite vie virtuelle à travers ces pages me manque ! Comme j'adore les challenges et que c'est le moyen le plus efficace pour me stimuler, j'ai décidé de me lancer ce défi d'écrire un article par jour jusqu'au 31 août inclus. Ce qui ne veut pas dire que je vais bâcler mes articles. Certains seront peut-être très courts, d'autres plus longs. Mais toujours soigneusement écrits. Sacré challenge pour moi, puisque j'ai tendance à ne plus allumer mon ordinateur au foyer et à n'utiliser que ma tablette !

Mais je reviens et j'ai hâte de faire le bilan de mon année, vous dire où j'en suis, vous parler de mes réflexions actuelles sur différentes choses. Et me donner à moi l'occasion de redonner un peu plus de profondeur à mes pensées grâce à la réflexion. Le fait d'avoir arrêté de lire et d'écrire me donne l'impression de mettre entre parenthèse une partie de ma personnalité. J'aimerais donc renouer avec elle, tout en gardant ma personnalité actuelle qui a pas mal évolué cette année. 

Cette année était une année tellement, tellement importante; Des choses positives comme des choses négatives, beaucoup d'évolution. J'aimerais vous parler de tout ça, et en profiter pour dresser un bilan de la prépa. D'abord parce que je ne l'avais finalement pas vraiment fait, ensuite parce qu'un an plus tard je peux poser un nouveau regard sur ces deux belles années.

Et parce que, envers et contre tout, je reste une hypokhâgneuse et une khâgneuse avant tout. Avant d'être celsienne. Avant d'être stagiaire. C'est mon identité, c'est moi.
Je vous donne donc rendez-vous demain pour le premier article de mon challenge un article par jour !

dimanche 22 mai 2016

Mon trouble alimentaire

"Waaaw mais tu prends énormément de pain c'est fou !"
"Dès qu'il y a quelque chose de comestible, tu le prends"
"Tu as encore faim ? Mais tu as assez mangé !" 

Ces commentaires, je les entends souvent. Au début, je n'y faisais pas trop attention. Je me contentais d'esquisser un petit sourire, de faire remarquer avec amusement à quel point j'étais gourmande, et de passer à autre chose. Presque tous les jours, au foyer, j'ai le droit à ces commentaires surpris sur la quantité de pain que j'engloutis. Les gens ne semblent pas se lasser de le constater. Mais aucun ne sait ce qu'il y a plus loin, aucun n'arrive à voir au-delà de cette quantité de pain qui se trouve sur mon plateau. Ce pain, il reflète tout le combat intérieur que je mène depuis quelques mois, sans succès, contre cette envie de manger excessive et dévorante, et quasiment constante. 

L'autre jour, une amie m'a dit que j'avais grossi des fesses mais que c'était "joli" (la blague). Sa mère m'a dit que j'avais pris des joues mais que c'est bien parce que j'étais "maigre" avant (ce qui n'est pas le cas, j'étais juste mince). Une autre amie, quand je lui dis que je mange trop, me dit "mais non tu es très bien comme ça, ça ne se voit pas que tu as grossi !" (bon en vrai ça se voit mais elle est trop gentille). Je crois qu'aucune de ces personnes ne peut comprendre la situation intérieure dans laquelle je suis. Grossi, pas grossi, mieux ou moins bien physiquement, peu importe, c'est presque une autre question. J'apprécie moins ma silhouette plus ronde aujourd'hui, mais même si j'étais mince, le problème n'en reste pas moins réel. On peut être mince et souffrir d'une situation d'envie de manger excessive.

J'ai longtemps culpabilisé. Je me suis reproché mon absence totale de volonté. Et puis finalement, j'ai décidé de lire des choses sur les troubles alimentaires, sur l'hyperphagie (qui pourrait correspondre à la pathologie qui est en train de naître chez moi). Ca m'a aidé à comprendre un peu. J'ai ensuite beaucoup réfléchi. J'en suis arrivé à la conclusion que j'ai une dépendance émotionnelle à la nourriture. Si je suis nerveuse, par exemple, la nourriture est le seul moyen de me calmer et de m'apaiser. Bon esprit réclame de la nourriture, il me hurle son envie de me voir le rassasier avec du sucre ou du gras. Il demande à être soulagé par un aliment qui me fera vraiment plaisir. Et même quand je suis joyeuse, le problème persiste. Je vis constamment avec l'envie de manger, et à force d'avoir conscience de ce problème, j'y pense encore plus. Cercle vicieux. C'est une angoisse quotidienne. Et à cela s'ajoute la culpabilité de manger trop et de m'éloigner du corps que je voudrais.

Un jour, j'aimerais hurler contre ces gens qui font des commentaires, sans rien savoir, sur la quantité de nourriture que je mange. Il n'y a aucune méchanceté dans leurs paroles bien sûr, mais leurs remarques deviennent usantes. J'aimerais crier un bon coup "Oui je mange beaucoup merde, j'ai envie de manger tout le temps, ça me bouffe, laissez-moi mener ce combat intérieur en paix, je ne vous demande pas de m'aider, mais juste de la fermer" (assorti d'un petit "connard" juste pour la forme)(bon en vrai je ne suis pas trop vulgaire mais parfois, ici, ça fait du bien de se lâcher un peu).

Je crois qu'il est tant de le reconnaître haut et fort, oui, j'ai un trouble du comportement alimentaire probablement lié aux émotions que je ne sais gérer que par la nourriture. Ce n'est ni de l'anorexie, ni de la boulimie vomitive. Mais oui, il y a un problème. C'est bien de le reconnaître. Ca aide à chercher plus sereinement une solution. On m'a dit une fois "il faut avoir plus de volonté et tu pourras arriver à ne plus manger excessivement, même si c'est difficile". Les gens qui disent ça ne sont clairement pas dans ma tête.

Je pourrais faire un long article sur toutes les pensées qui me traversent par rapport à ce problème. Tous les mécanismes, parfois illogiques, qui sont en oeuvre au quotidien. Si j'ai le courage, je le ferai.

Finalement, j'ai fini par oublier ce que c'était de ne pas avoir constamment envie de manger, ou d'être rassasiée à la fin d'un repas. Les portions "normales" me paraissent aujourd'hui si petites et si vite mangées ! On m'a conseillé de voir un psy, mais je ne me sens vraiment pas prête, et je n'arrive pas à être optimiste sur les améliorations que ça pourrait apporter. Je ne sais pas, je ne sais plus. Tout ça, c'est vraiment trop compliqué. 

vendredi 11 mars 2016

"Bientôt donc finira la semaine" (Esmeralda)

00h51. Je m’apprête à terminer cette journée par une courte séance de gainage, puis dodo. Plus que quelques heures de captivité. La libération approche. Un vent d’espoir me caresse le coeur. Deux épreuves et le fardeau sera détruit dans le Mordor, brûlé, consummé, bye bye le précieux, sans regret. 

jeudi 10 mars 2016

"Quand donc finira la semaine" (Apollinaire)

Un tunnel sans fin, c'est bien ce que m'évoquent ces partiels. Il reste deux jours. "Plus que deux jours", me dit-on. "Encore deux jours !", je rétorque mentalement. Chaque jour, lorsque je sors de l'épreuve de l'après-midi, je ressens une légère pointe de soulagement, vite chassée par la pensée des révisions et des épreuves qu'il me reste. Et cette pensée qui me poursuit "Mince, j'aurais vraiment, vraiment, VRAIMENT dû commencer à travailler plus tôt, ficher régulièrement, ne pas autant me laisser vivre. Ca aurait pu être tellement facile de bosser ces partiels". Je vois s'approcher la menace des rattrapages (ouch j'espère ne pas y passer, ça ferait très très mal quand même), je suis en pleine course contre la montre, je raccourcis le temps des repas, déçue de dire bonne nuit à mes amies aussi tôt, je mets du temps à m'y mettre mais je m'y mets, je m'ennuie, je me force, je tente de chasser mes pensées paresseuses, je finis par me lasser de ma musique de travail - celle que j'écoute toujours quand je bosse -, je me demande si cette semaine se terminera un jour, je pense aux dissertations que je vais encore devoir écrire, j'en suis fatiguée d'avance, je regrette la salle de sport qui me manque déjà, le temps s'étire, encore et encore et encore.

Je me rappelle de cette khôlle de philosophie que j'avais dû préparer sur l'attente, en fin de khâgne. Les idées que j'avais développées s'appliquent tellement bien à mon état d'esprit ce soir. Avec l'attente, tout à coup, le temps n'a subjectivement plus la même durée - il s'étire, il s'étire, la conscience nous fait basculer dans ce monde magique où le temps s'est rallongé. Elle n'opère plus cette synthèse qui normalement nous aide à ne pas le décomposer au point de le faire s'arrêter. Tic, tac, tic, tac

"Quand donc finira la semaine"

Je n'ai aucune vision d'ensemble de mes notes, de tout ça, je ne sais donc même pas s'il est possible que j'aille aux rattrapages pour trois matières ratées ou si les chances sont infimes. Le problème, c'est que je ne sais pas ce que valent mes autres copies, celles que je ne considère pas comme ratées (mais réussies ou juste moyennes, bonne question). J'ai peur que cette ombre pesante ne vienne ternir mon soulagement vendredi soir.

Mais, au fond, je dis ça maintenant. Vendredi soir, cette semaine Ô combien désagréable ne sera plus qu'un lointain souvenir, et je me dirai joyeusement "pffff, maintenant on oublie, on verra plus tard".

En attendant, il est 00h30 et je dois retourner à mes révisions avant de pouvoir rejoindre mon cher et tendre, mon amour ultime, mon lit. 

Quand donc quand donc quand donc quand donc quand donc quand donc finira la semaine. 

vendredi 4 mars 2016

Les enjeux d'un partiel

En y réfléchissant bien, je me dis que les enjeux ne sont vraiment pas les mêmes pour tout le monde. Pour les plus studieux, la question sera : comment faire une dissertation dans laquelle je puisse développer une analyse pertinente à partir des connaissances acquises tout au long de l'année ? Pour les autres (je vous laisse deviner dans quel groupe je me situe), ce sera plutôt : comment bluffer suffisamment bien pour masquer mon manque évident de connaissances et de travail ? Autrement dit, il s'agit de trouver ce style subtil qui laissera penser au correcteur que l'absence apparente de références et de connaissances dans votre copie n'est que le fruit d'un choix mûrement réfléchi - le but étant qu'il se dise finalement "Quel esprit synthétique et pertinent ! Quelle utilisation précise de ses connaissances, présentes uniquement quand elles sont nécessaires, sans blabla !" La dissertation, c'est tout un art.

jeudi 3 mars 2016

Alerte rouge alerte rouge

Partiels en approche, partiels en approche. Mots d'ordre de cette semaine de """vacances""" : révisions, flemme, révisions, manger, sport, flemme. Le début du désastre se produira le lundi 7 mars. Après le 11 mars, il ne restera que des ruines. Peut-être vaut-il mieux mettre fin dès à présent à ce calvaire ? J'hésite entre la corde ou le saut par la fenêtre.

Mais encore une fois, je ne sais pas prendre de décision.
Tant pis, n'ayant pu me décider, je renonce à résoudre ce dilemme. 
Je devrai donc bel et bien me rendre aux partiels et subir cette torture infâme pendant 5 jours.

(J'ai peur)

(VIVEMENT LE VENDREDI 11 MARS J'EN AI MARRE DES REVISIONS)

(HHEEEEELLLPPPPPPPPP)

vendredi 26 février 2016

No-bred month challenge

L’article de Tinhy ma donné envie de me lancer des challenges à mon tour. La musculation et le chant sont déjà un peu des challenges quotidiens mais me donner des objectifs à plus court terme pourra beaucoup m’amuser et me stimuler. Je décide donc de me donner un challenge par mois, ça me semble être un bon rythme !

Le challenge pour ce mois-ci, donc du 26 février au 26 mars, va être TROP TROP DIFFICILE. Mais il le faut. Je décide de ne plus manger de pain du tout en dehors de ce qu’on va appeler mon cheat meal - c’est un terme que j’emprunte au monde de la musculation même si je suis l’idée de façon un peu plus libre, je vous en reparlerai.

Parce que j’ai réussi à me calmer sur le sucre mais avec la tentation au foyer, je continue de me gaver de pain (je dois probablement largement dépasser une baguette pendant le repas du soir, à la fin c’est même plus de la faim mais c’est compulsif). Ne pas en acheter, aucun problème. Résister quand j’en ai sous la main, impossible.

Je suis en vacances de retour à Lyon et mes parents mangent un pain que je n’aime pas donc pas de tentation pour moi : ce sera plus simple de résister, et quand je serai de retour au foyer j’ose espérer que j’aurai suffisamment pris l’habitude de ne pas en manger, en une semaine et demie, pour ne pas recraquer et gâcher tous mes efforts.

J’ai baptisé ça le no bred month challenge mais je m’autorise à en prendre à un repas par semaine, histoire de ne pas devenir folle. Comme pour le sucre : je ne prends plus de gâteaux et autres sucres rapides, hier j’ai même résisté à une merveilleuse part de brownie (j’en pleure encore), sauf à un repas par semaine oû je m’autorise un excès (mhmmh je sens déjà l’odeur du magnum ou du gâteau au chocolat de ce week-end).

Voilà à peu près l’idée. Je mange aussi trop de sucres lents, du style pâtes ou taboulé par milliers de grammes ou presque, trop de sel aussi, mais chaque chose en son temps. J’ai réduit les sucres rapides, maintenant j’aimerais me libérer de mon obsession pour le pain.

Rendez-vous dans un mois pour le bilan ! Ou même dans deux semaines, ça me laisse déjà suffisamment de temps pour voir comment je m’en sors.

dimanche 21 février 2016

#blasée


On est parti pour le quatrième rhume de l'hiver, encore un et j'aurai battu mon joli petit score de l'année dernière. Je répondrai aux commentaires dans quelques jours. 
En attendant...


#blasée

dimanche 14 février 2016

Hypokhâgne, khâgne, concours du CELSA : petit bilan chiffré

Je vous ai abandonnés après mon admission au CELSA et je ne vous ai finalement jamais dressé ce petit bilan, alors qu'avant je vous donnais souvent mes notes (et mes bulletins !). Je n'ai pas tout en mémoire mais assez pour retracer un peu mon parcours. 

*

On commence plutôt bien l'hypokhâgne puisque j'arrive 7ème sur 43 aux tests de rentrée, avec pour meilleure note 19 en philo (j'y croyais vraiment pas) et comme note la plus basse un joli petit 3,5 en histoire (là c'était très très prévisible).

La bonne étoile me suit tout le premier semestre puisque je me retrouve avec un classement inespéré : 3ème avec une moyenne de 11,9.

Et puis c'est le début du déclin. Je travaille moins, je chute un peu, mais moins que je ne le pensais. Deuxième semestre d'hypokhâgne, je suis 15ème avec une moyenne de 11. On s'en sort pas trop mal. 

Et tout à coup, la khâgne arrive, la flemme arrive, le ras-le-bol arrive aussi un peu trop souvent, et boum, c'est le début du vrai gros déclin. Je ne sais plus quelle moyenne j'ai eue, mais tout à coup, me voilà 21ème sur 29

Et enfin, le meilleur pour la fin, dernier semestre de prépa, et pas des moindres, j'ai un peu plus de 8 de moyenne générale (j'avoue que là, je suis pas trop fière) et je me retrouve 26ème sur 29

J'aurai donc pu tester un peu toutes les places du classement, c'est pas plus mal ! Endosser le rôle de très bonne élève puis de presque cancre, c'était plutôt funky. J'ai pu me rendre compte qu'il était possible de prendre tout ça avec beaucoup de détachement et de sourires. J'étais heureuse de mon classement en hypokhâgne et celui de khâgne me laissait indifférente : pour une année de concours, les notes n'importaient plus vraiment, c'est le CELSA que je voulais, pas de jolies notes.

Meilleure moyenne / meilleur classement : premier semestre d'hypokhâgne, philosophie, je me retrouve 1ère avec une moyenne de 15 (et là j'ai doublement traumatisé celui qui s'est retrouvé 4ème au classement général : deux centièmes d'écart avec moi, il était convaincu qu'il serait dans le top 3. "Il faut que je gagne du terrain sur la philo", m'avait-il dit).

Pire moyenne / pire classement : dernier semestre de khâgne, attention, je vous demande une grande acclamation pour les mathématiques ! Avec la moyenne inestimable de 3,7 et le classement tout aussi brillant de 29ème sur 29. C'est généralement ce qu'il se passe quand on écrit des journaux de bord au lieu de faire ses DS correctement et qu'on n'ouvre pas un seul cours de l'année. 

*

On passe maintenant au concours du CELSA, parce que j'ai finalement pu avoir mes notes et quelques appréciations. 

Aux écrits :

15 à l'épreuve d'analyse (c'était une épreuve de 4h, une dissertation et une analyse de document)
12,5 en anglais

Aux oraux :

13 et des poussières à l'entretien (je pense que 2 m'ont mis 13 et un 13,5, sachant que l'avis très favorable commence à 13)
11 (??????) en anglais

Donc finalement, je n'ai pas eu 5 en anglais comme je le pensais et j'ai limité la casse, même si un document d'une meilleure qualité m'aurait épargné deux mois de torture psychologique. J'étais plutôt déçue pour l'entretien, du coup, puisque je pensais avoir eu moins en anglais, plus à l'entretien. Enfin, le principal était d'être acceptée ! Pour l'écrit par contre j'étais vraiment contente de ma note en dissertation (l'anglais ne me fait ni chaud ni froid). Je crois qu'aux oraux ça me fait une moyenne d'environ 12,7, le dernier admis hors liste d'attente avait 12,9. 

Au niveau des appréciations pour l'oral, il semblerait que je parle beaucoup, que je suis bavarde, que j'aime beaucoup parler (MOI ? NON JAMAIS !), qu'une personnalité se dégageait, que je parlais beaucoup d'émotion, que j'étais intéressée par les médias (on ne m'a pas donné de points négatifs, c'est plutôt dommage, j'aurais bien aimé savoir ce qu'il aurait fallu changer pour avoir plus).

*

Voilà voilà ! 
Si j'ai pu avoir des déceptions ou des agréables surprises, je n'ai pas de regrets. Pour le CELSA, la seule chose qui compte, c'est d'avoir été acceptée, liste d'attente ou pas. Pour la prépa, je sais de toute façon que j'avais trop de blocages en khâgne, je ne pouvais pas bosser, blocage total, donc ce serait stupide de dire "j'aurais aimé mieux profiter de mon année" parce que j'en étais incapable. Mon seul regret, c'est de n'avoir pas eu une bonne moyenne en philo au dernier semestre de khâgne (moins de 10), c'est la seule matière qui me tenait vraiment à cœur, mais là encore, j'étais vraiment pas dans le truc.

J'ai pris en khâgne ce que j'avais à y prendre et, malgré mon gros manque d'investissement, j'ai progressé sur beaucoup de plans. Pour l'oral, notamment : les cours de préparation aux entretiens des écoles de commerce ont été hyper hyper efficaces pour moi et j'ai bien fait de les suivre même si je ne passais que le CELSA et les IEP. Je suis convaincue que c'est grâce à ça que je ne suis pas trop stressée quand j'ai un entretien, et que je comprends comment parler et présenter les choses.

Je ne regrette pas ces deux ans en prépa, et l'intuition que j'avais au lycée ne m'a pas trompée.
La prépa était, malgré les difficultés, faite pour moi. Pas de la même façon que les autres. Je l'ai abordée d'une manière très personnelle et c'est pour ça que j'en ai profité différemment. 

Beaucoup de souvenirs amusants en prépa, et tous les moments où le stress est à son paroxysme deviennent des sources de fous rires quand on en reparle quelques mois plus tard. Ce moment, en khôlle d'histoire (toujours l'histoire...) où mon prof me balance "votre plan il est nul" (c'était vrai cela dit). Ce moment, toujours pour la khôlle d'histoire, où je choisis volontairement de passer pour une imbécile en faisant semblant d'avoir mal compris le sujet pour ressortir les maigres connaissances que j'avais parce que si je prenais le sujet tel qu'il était, j'avais encore moins de choses à dire. 

Ce moment où mon prof principal (aka mon prof d'histoire) m'a dit que je créais un "problème institutionnel", un "précédent" parce que je refusais de tenter l'ENS ou les écoles de commerce. Ca c'est vraiment très drôle quand on y repense, parce que je l'ai vraiment traumatisé.

*

Intérieurement, je resterai toujours une hypokhâgneuse et une khâgneuse B/L, et je suis fière d'avoir pu vivre cette expérience.

mercredi 10 février 2016

J'ai commencé...

J'avais prévu d'écrire un article larmoyant, lyrique et désespéré pour vous exprimer la fatigue et le ras-le-bol énorme que je ressentais hier soir. Après 8h de cours où j'étais mal installée face à mon bureau et de plus en plus avachie, j'étais complètement rouillée. "Aïe aïe aïe", c'est un peu ce que je me suis répété toute la journée et à force d'avoir mal au cou, je me suis retrouvée complètement épuisée en quittant le CELSA, déprimée et en colère contre ces problèmes de dos qui ne s'améliorent pas et me pompent toute mon énergie. 

Mais aujourd'hui je n'ai pas eu cours et je vais beaucoup mieux, physiquement et moralement, alors je préfère écrire cet article beaucoup plus réjouissant : le "j'ai commencé" que j'ai en tête depuis très, très longtemps. Je veux déposer ici un peu de ma mémoire avant que le temps ne finisse par me faire oublier toute la petite chronologie que j'ai en tête, la chronologie de mes principaux "j'ai commencé". Car au fil des mois et des années, je commence de plus en plus de choses, et je veux pouvoir dater ces débuts. C'est parti ! 


*


- J'ai commencé le piano à l'âge de 4 ans. 

- J'ai commencé le solfège à l'âge de 6 ans. 

- J'ai commencé le violoncelle à l'âge de 7 ans. 

- Je ne sais plus quand j'ai commencé la guitare, j'apprenais un accord par-ci par-là, quelques arpèges sans chercher à acquérir un niveau exceptionnel. Ce dont je me souviens encore, ce sont mes débuts dans l'utilisation de la guitare comme percussion : j'ai commencé pendant les vacances de la Toussaint en hypokhâgne, donc en 2013, et j'ai appris quelques rythmiques flamenco et les barrés. 

- Au lycée je m'étais déjà dit qu'après la prépa, je me déciderais enfin à commencer les cours de chant, mais je crois que c'est pendant l'hiver 2013-2014 que le chant est vraiment devenu une passion, une vraie, et qui a illuminé ma vie. 

- J'ai commencé les cours de chant un peu plus d'un an plus tard, il y a quelques mois, mi-avril 2015, je crois que c'était la semaine des résultats du concours des IEP. Ca a renforcé ma passion : plus on progresse, plus les sensations en chantant deviennent agréables, car on supprime certains blocages. 

- J'ai commencé à suivre le youtuber Tibo Inshape il y a quelques mois, peut-être cet été. Je le dis parce que c'est important pour moi. J'adore regarder ses vidéos, elles m'ont motivée comme jamais, j'attends toujours la suivante avec impatience et je dois connaître les autres par cœur. Je suis convaincue que c'est en partie grâce à lui que je me suis lancée dans la musculation puis le HIIT avec autant de passion. 

- J'ai commencé sérieusement la musculation en m'inscrivant dans une salle de sport en septembre 2015. J'avais déjà fait des haltères par période, j'en faisais de temps en temps depuis peut-être 2 ou 3 ans mais en laissant tomber à chaque fois donc je perdais une partie des muscles gagnés (heureusement pas ceux qui m'aidaient à avoir une meilleure posture). 

Par rapport à la musculation, à l'époque où je ne faisais que des haltères, je musclais surtout les bras et les épaules (ce qui a quand même renforcé le dos). En analysant les problèmes de ma posture, j'ai ensuite décidé de développer un peu les trapèzes, ce qui a amélioré un peu la silhouette. En parallèle je me suis aussi dit que ce serait pas mal de muscler le bas du corps pour affiner le tout et essayer de réduire la cambrure (affiner, ça progresser, cambrure, fail) tout en musclant aussi le dos. En analysant de nouveau ma posture que je trouvais encore un peu voûtée, j'ai décidé de me mettre à cibler les pectoraux, pour que la poitrine se tienne mieux et ne tire pas le tout vers l'avant. Nouveaux progrès. Manque plus qu'une solution pour mon omoplate droite qui ressort beaucoup trop, si ça existe (la cambrure va plutôt être le travail du podologue).

Donc cette semaine j'ai commencé quelques exercices d'haltères, pour l'instant chez moi avec des mouvements où les omoplates se rapprochent, et je cible aussi l'arrière des épaules que j'avais négligé et qui devrait m'aider à redresser un peu les épaules. Voilà à peu près où j'en suis côté musculation. 

- J'ai récupéré mes semelles chez le podologue début janvier de cette année. Je crois qu'il y a une petite amélioration au niveau du bassin (je suis toute tordue alors on s'active pour me remettre le tout en place !) mais c'est pas encore ça. Heureusement il m'a dit que c'est du long terme, il va me suivre pendant un an et je place beaucoup d'espoir dans ces semelles (mon bassin est un peu tourné ce qui fait que j'ai une jambe plus courte que l'autre et un profil assez étrange, surtout avec l'omoplate qui ressort, alors que l'autre est normal). Selon le podologue, les semelles associées à un travail avec la kiné devraient m'aider à réduire la cambrure dû au basculement du bassin et faire moins ressortir l'omoplate. Bref, c'est compliqué tout ça, parfois je désespère un peu, parfois j'y crois et je m'efforce de prendre mon mal en patience.

- J'ai commencé le HIIT un peu plus sérieusement la semaine dernière (un sport très intense où on enchaîne différents exercices, certains d'intensité forte, d'autres d'intensité plus modérée. Ou exercices / repos). C'est hyper crevant mais hyper stimulant en même temps, et on se découvre une force et une volonté qu'on ne pensait pas avoir. Avec une bonne dose de motivation, on tient la séance, même si je fais encore des micros pauses au milieu (c'est-à-dire que je m'arrête 2-3 secondes et je reprends). Pour l'instant je fais des séances de 8 minutes (avec une vidéo de Tibo Inshape), et si j'ai le courage une nouvelle série de 4-5 minutes après 5 minutes de pause. Le premier objectif que je me donne : faire une séance de 15 minutes.


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Il y aura d'autres "j'ai commencé" à venir, parce qu'il y a encore plein de choses que je veux apprendre ! 

Ces derniers mois ont été très intenses, pleins de débuts essentiels pour moi. Les cours de chant, qui illuminent vraiment ma vie ; la musculation, qui m'aide à avoir plus confiance en moi et surtout, me donne une énergie incroyable (les jours où je n'ai pas trop mal au cou, sinon la scoliose gagne le combat malheureusement) ; le début du port de semelles qui sont un pas vers la guérison de certains problèmes ; la découverte du HIIT qui me donne aussi une énergie incroyable et qui me laisse penser que peut-être, dans quelques mois, je pourrai finalement me considérer comme sportive (j'ai vraiment dit ça ?) alors qu'au collège, j'avais eu un joli petit 0 en endurance (je ne plaisante pas, j'avais vraiment eu 0) ! Je trouve que le HIIT est un très joli complément à la musculation. 

Tous ces éléments me font aussi beaucoup évoluer. 
Je deviens passionnée.
Et ça, c'est merveilleux. Avant j'avais juste des centres d'intérêt.
Aujourd'hui j'ai l'impression de m'engager beaucoup plus dans ce que je fais, et d'y mettre énormément de passion.

Mais je reviendrai sur chaque thème évoqué ici dans différents articles. 
Pour le moment je voulais juste parler de tous ces débuts et en dresser un premier petit bilan.
J'ai hâte de parler de tout ça ici, de façon plus précise, pour vraiment réfléchir à tous ces changements qui s'opèrent. Finalement, quitter l'adolescence c'est peut-être pas si mal et je me suis complètement défaite des sensations décrites dans l'article Je suis une Peter Pan.
Et il faudra que je revienne sur cette année riche en émotions. 

Je crois que l'expression l'océan des émotions n'aura jamais eu autant de sens que pendant ces derniers mois. 

mercredi 3 février 2016

J'aime Lara Fabian et j'assume

J'ai peu de temps cette semaine pour écrire un article, alors j'en profite pour évoquer rapidement ce sujet dont j'avais envie de parler depuis longtemps : le cas Lara Fabian, et l'élitisme culturel de façon plus générale.




Alors voilà, j'apprécie Lara Fabian, je dirais même que je l'adore, notamment depuis la sortie de son dernier album, et je ne comprends absolument pas ce mépris voire cette haine dont elle fait l'objet. C'est presque devenu une honte de l'écouter. On lui a beaucoup reproché, je crois, de trop pousser sur la voix et d'en faire trop. Mais est-ce que ça justifie un tel mépris ? Surtout que cet argument ne tient plus aujourd'hui parce qu'elle propose des interprétations qui me paraissent moins enflammées. Qu'on n'apprécie pas sa voix ou ses chansons, pas de problème, mais qu'on interdise presque les autres de l'écouter via une pression sociale excessive, ce n'est pas normal. Le prof de chant du stage que j'avais fait cet été m'avait dit "c'est hors de question qu'on chante du Lara Fabian au concert". Great. 

Dans tous les cas, je reste choquée par cet élitisme musical auquel je suis très souvent confrontée. Ca fait classe d'écouter certaines musiques, mais quand on dit qu'on aime beaucoup la variété française et Lara Fabian, ça fait un flop. En général je reste honnête, j'assume mes goûts et je réponds Calogero, Serj Tankian, Grégory Lemarchal, Lara Fabian, Emmanuel Moire. Mais quand j'ai envie qu'on me laisse en paix ou que je sais que l'intégration va être difficile si je dévoile tout, je réponds simplement Serj Tankian, parce que je sais que c'est une référence socialement acceptée, et je reste vague sur le reste. Il fait partie de mes chouchous, donc tant mieux, mais c'est dommage de ne pas pouvoir mentionner mes autres goûts musicaux sans être directement rangée dans une catégorie inférieure.

Je m'en fiche pas mal que les gens écoutent du Metallica, du Céline Dion ou des chansons Disney.
Je m'en fiche pas mal que les gens lisent du Proust ou du Marc Lévy.

Pour la petite anecdote, je discute parfois avec des personnes qui se moquent des gens qui lisent et apprécient Marc Lévy. Je leur demande alors s'ils ont déjà lu un livre de cet auteur, ils me disent que non. Critiquer, et surtout critiquer avec mépris sans avoir pris la peine de lire, mouais. Je m'étais donc plongée dans la lecture de Et si c'était vrai.... histoire de me forger mon propre avis. Je n'ai pas été captivée, je n'ai pas relu d'autres livres de Marc Lévy depuis, mais ce n'est pas pour autant que je vais cracher sur ceux qui en lisent. Si ça leur fait passer un bon moment, on devrait plutôt se réjouir pour eux.

Si les goûts musicaux ou littéraires peuvent révéler des choses sur la personnalité des gens, ils ne disent pas tout d'eux. Si quelqu'un aime à la fois des trucs "hautement intellectuels" et des trucs bien plus légers, pourquoi le juger ? 

Je pourrais un jour avoir envie de me replonger dans du Proust. 
Je pourrais un autre jour préférer me poser devant High School Musical parce que j'étais fan de ces films et que je continue de les trouver bien faits. 

Et puis quoi ? Ayons le droit d'aimer ce que l'on veut.

vendredi 29 janvier 2016

Mes dieux à moi

L'avantage de ne pas être croyante, c'est qu'on peut se choisir ses propres dieux et même leur donner un visage. Je vous présente les miens, ceux que je vénère vraiment, ceux qui m'accompagnent au quotidien. C'est à eux que je pense quand je travaille le chant.











jeudi 28 janvier 2016

Mes bonnes résolutions 2016

Cet article arrive peut-être un peu tard, on est déjà fin janvier, mais c'était important pour moi de le faire. Je ne sais pas si j'en ai beaucoup parlé ici, mais j'adore me lancer des défis, faire des challenges (c'est d'ailleurs ça qui avait fait dire à mon père, au début de mon hypokhâgne "tu prends la prépa pour un terrain de jeu"). Et donc les bonnes résolutions de la nouvelle année, c'est  symboliquement le moment idéal pour se fixer des objectifs. Je les classe comme ils me viennent à l'esprit mais chaque objectif est pour moi aussi important que les autres. 

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1) Avoir ma licence

Oui, quand même, ce serait bien. Les étudiants de Master ont beau nous avoir répété "au CELSA la L3 c'est tranquilou", il faudra quand même l'avoir, cette licence, et donc réviser un minimum, et donc trouver un moyen d'apprendre les cours que je n'ai pas pris en notes (olalala quelle galère). Mes partiels sont mi-mars et je ne sais même pas s'il faut avoir la moyenne dans chaque matière où si la moyenne à la note finale suffit (espérons que ce soit la deuxième option parce que sinon... sinon on est mal).

2) Faire un bon stage

En vrai c'est un peu abstrait comme objectif, c'est pas vraiment "une résolution" mais j'aimerais juste réussir à bien profiter de mon stage : apprendre beaucoup de choses ; être efficace, faire du bon boulot ; bien m'entendre avec ma boss et les autres personnes avec qui je travaillerai. Je suis très optimiste, j'ai un super feeling par rapport au stage que j'ai choisi, et j'ai hâte de le commencer pour de bon (le 15 mars).


3) Faire du gainage au moins 4 fois par semaine

Je l'ai assez entendu, avoir des abdos, c'est essentiel pour réduire ses problèmes de dos et aider à atténuer un peu la cambrure. Comme j'ai une hyperlodose lombaire (cambrure excessive du bas du dos) et une scoliose localisée sur le haut du dos (ces deux anomalies me provoquant des douleurs au cou et une esthétique plus que douteuse), je suis obligée de passer par le gainage (on m'a interdit de chercher à avoir des tablettes de chocolat par contre, une bonne partie des abdos classiques étant mauvais pour le dos, personnellement ils me font mal à la nuque). J'ai eu mes périodes hyper motivée, où je faisais du gainage tous les jours voire deux fois dans la journée, mais aussi mes périodes où j'ai une flemme monumentale (enfin c'est mi-flemme mi "noooon plus de gainage ça fait troooop mal laissez-moi tranquiiiille). Il va falloir remédier à ça. Donc, même si le gainage est la chose la plus horrible qui soit en termes de musculation (ex aequo avec le squat), je m'engage solennellement à m'y remettre sérieusement, à raison de 4 fois par semaine.

4) Reprendre en main mon alimentation

Ca, j'ai vraiment besoin de l'écrire ici. Ca fait des mois que tous les jours, je me dis "allez, à partir d'aujourd'hui, je fais attention et je perds les petits kilos que j'ai pris depuis le début de l'année". Et tous les jours, je me jette comme une sauvage sur le pain du foyer et la machine qui vend des kinder buenos, madeleines et autres réjouissances tout aussi sucrées. Je veux donc l'écrire ici, une fois pour toutes, et essayer de le respecter : retrouver une alimentation saine, arrêter de grignoter, arrêter de manger trop de pain. J'ai grossi depuis septembre. Rien d'encore très affolant, surtout par rapport à tout ce que j'ai mangé. Je m'attendais à pire (la vie parisienne a dû m'aider à dépenser plus de calories !) et je suis loin d'être en surpoids. Mais je me sentirais mieux psychologiquement et physiquement en mangeant mieux, plus sainement, en trouvant un moyen de ne plus être obsédée par la faim et en remplaçant la graisse... Par du muscle (le but n'étant donc pas d'être hyper mince, mais j'en reparlerai dans un prochain article). 



(2 min 45) "Sauf le jour où vous aurez le déclic de vous dire c'est fini, pas une de plus"

C'est fini, pas une de plus.

5) Etre prise à The Voice Bien travailler mes vocalises, au moins 3 ou 4 fois par semaine, pour continuer à progresser en chant

Ca aussi j'en reparlerai plus longuement dans un prochain article. Depuis que je prends des cours de chant (j'ai commencé mi-avril), j'ai fait beaucoup de progrès. Mais il y a encore un long, un énorme chemin à parcourir. Le chant, c'est très particulier. Un jour on va réussir à chanter super bien (par rapport à d'habitude je veux dire), on aura des sensations de ouf, et le lendemain, on ne sentira plus rien et ce sera laborieux. C'est parfois le cas pour les autres instruments, mais c'est dix fois plus prononcé avec le chant. Je sais aussi que c'est parce que je ne travaille pas assez mes vocalises (ça aussi je le fais un peu trop par période, parfois je vais le faire tous les jours, parfois j'aurai la flemme et je chanterai directement sans avoir travaillé avant), donc le jour où je les travaille, les choses se remettent un peu en place, et quelques jours plus tard, j'ai reperdu les sensations et la technique que j'avais développée à travers mes vocalises. Ma résolution sera donc de travailler régulièrement mes vocalises. Parce que je veux vraiment, vraiment, vraiment progresser. Le chant, c'est ma passion.

6) Faire du cardio (objectif pas immédiat)

Côté sport, ça va beaucoup mieux qu'avant. Je classe presque la musculation dans la catégorie "passion" (même si ce n'est absolument pas au même titre que le chant), je me dépense un peu et surtout, je me sens beaucoup plus dynamique, ça me donne souvent une pêche d'enfer (d'ailleurs l'autre jour en rentrant de la salle de sport je suis directement allée manger, et une amie m'a dit "t'as une de ces pêches c'est fou !", j'étais ravie). Mais avec la musculation je ne pense pas que je me dépense énormément et je ne suis pas sportive de tous les points de vue on va dire (je cours deux secondes et c'est fini on m'a perdue). J'aimerais donc essayer de me mettre au cardio à travers un enchaînement de petits exercices (comme le Hiit), plus courts, plus intenses, moins ennuyeux et sans doute plus efficaces pour ce que je veux que de faire du vélo d'appartement pendant longtemps et sans faire travailler mon cœur parce que j'ai mal aux jambes avant d'être essoufflée. Mais je veux déjà consolider le reste (continuer la muscu, manger mieux, faire du gainage régulièrement...) avant de me forcer à rajouter du cardio en plus. On va dire que c'est un objectif que je me fixe pour le début de mon stage, une fois que les partiels seront passés : commencer le cardio.

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Voilà un petit tour d'horizon de mes principaux objectifs. J'aurais pu en mettre d'autres, mais ceux-là sont ceux qui me tiennent le plus à cœur et qui me permettront vraiment de continuer à faire des progrès. Je vous avais dit que cette année scolaire devait être celle de la reprise en main. Je pense que je suis sur la bonne voie. Beaucoup des problèmes évoqués ici et  s'améliorent petit à petit (notamment au niveau social, il faudra que j'en parle aussi) et si, comme pour le chant, il me reste énormément de chemin à parcourir, je suis heureuse des progrès réalisés au cours de ces derniers mois. Et rien de tel qu'une nouvelle année pour renforcer ces résolutions et me donner une motivation supplémentaire !

Je vous donne rendez-vous dans un mois pour faire un premier bilan !