vendredi 11 mars 2016

"Bientôt donc finira la semaine" (Esmeralda)

00h51. Je m’apprête à terminer cette journée par une courte séance de gainage, puis dodo. Plus que quelques heures de captivité. La libération approche. Un vent d’espoir me caresse le coeur. Deux épreuves et le fardeau sera détruit dans le Mordor, brûlé, consummé, bye bye le précieux, sans regret. 

jeudi 10 mars 2016

"Quand donc finira la semaine" (Apollinaire)

Un tunnel sans fin, c'est bien ce que m'évoquent ces partiels. Il reste deux jours. "Plus que deux jours", me dit-on. "Encore deux jours !", je rétorque mentalement. Chaque jour, lorsque je sors de l'épreuve de l'après-midi, je ressens une légère pointe de soulagement, vite chassée par la pensée des révisions et des épreuves qu'il me reste. Et cette pensée qui me poursuit "Mince, j'aurais vraiment, vraiment, VRAIMENT dû commencer à travailler plus tôt, ficher régulièrement, ne pas autant me laisser vivre. Ca aurait pu être tellement facile de bosser ces partiels". Je vois s'approcher la menace des rattrapages (ouch j'espère ne pas y passer, ça ferait très très mal quand même), je suis en pleine course contre la montre, je raccourcis le temps des repas, déçue de dire bonne nuit à mes amies aussi tôt, je mets du temps à m'y mettre mais je m'y mets, je m'ennuie, je me force, je tente de chasser mes pensées paresseuses, je finis par me lasser de ma musique de travail - celle que j'écoute toujours quand je bosse -, je me demande si cette semaine se terminera un jour, je pense aux dissertations que je vais encore devoir écrire, j'en suis fatiguée d'avance, je regrette la salle de sport qui me manque déjà, le temps s'étire, encore et encore et encore.

Je me rappelle de cette khôlle de philosophie que j'avais dû préparer sur l'attente, en fin de khâgne. Les idées que j'avais développées s'appliquent tellement bien à mon état d'esprit ce soir. Avec l'attente, tout à coup, le temps n'a subjectivement plus la même durée - il s'étire, il s'étire, la conscience nous fait basculer dans ce monde magique où le temps s'est rallongé. Elle n'opère plus cette synthèse qui normalement nous aide à ne pas le décomposer au point de le faire s'arrêter. Tic, tac, tic, tac

"Quand donc finira la semaine"

Je n'ai aucune vision d'ensemble de mes notes, de tout ça, je ne sais donc même pas s'il est possible que j'aille aux rattrapages pour trois matières ratées ou si les chances sont infimes. Le problème, c'est que je ne sais pas ce que valent mes autres copies, celles que je ne considère pas comme ratées (mais réussies ou juste moyennes, bonne question). J'ai peur que cette ombre pesante ne vienne ternir mon soulagement vendredi soir.

Mais, au fond, je dis ça maintenant. Vendredi soir, cette semaine Ô combien désagréable ne sera plus qu'un lointain souvenir, et je me dirai joyeusement "pffff, maintenant on oublie, on verra plus tard".

En attendant, il est 00h30 et je dois retourner à mes révisions avant de pouvoir rejoindre mon cher et tendre, mon amour ultime, mon lit. 

Quand donc quand donc quand donc quand donc quand donc quand donc finira la semaine. 

vendredi 4 mars 2016

Les enjeux d'un partiel

En y réfléchissant bien, je me dis que les enjeux ne sont vraiment pas les mêmes pour tout le monde. Pour les plus studieux, la question sera : comment faire une dissertation dans laquelle je puisse développer une analyse pertinente à partir des connaissances acquises tout au long de l'année ? Pour les autres (je vous laisse deviner dans quel groupe je me situe), ce sera plutôt : comment bluffer suffisamment bien pour masquer mon manque évident de connaissances et de travail ? Autrement dit, il s'agit de trouver ce style subtil qui laissera penser au correcteur que l'absence apparente de références et de connaissances dans votre copie n'est que le fruit d'un choix mûrement réfléchi - le but étant qu'il se dise finalement "Quel esprit synthétique et pertinent ! Quelle utilisation précise de ses connaissances, présentes uniquement quand elles sont nécessaires, sans blabla !" La dissertation, c'est tout un art.

jeudi 3 mars 2016

Alerte rouge alerte rouge

Partiels en approche, partiels en approche. Mots d'ordre de cette semaine de """vacances""" : révisions, flemme, révisions, manger, sport, flemme. Le début du désastre se produira le lundi 7 mars. Après le 11 mars, il ne restera que des ruines. Peut-être vaut-il mieux mettre fin dès à présent à ce calvaire ? J'hésite entre la corde ou le saut par la fenêtre.

Mais encore une fois, je ne sais pas prendre de décision.
Tant pis, n'ayant pu me décider, je renonce à résoudre ce dilemme. 
Je devrai donc bel et bien me rendre aux partiels et subir cette torture infâme pendant 5 jours.

(J'ai peur)

(VIVEMENT LE VENDREDI 11 MARS J'EN AI MARRE DES REVISIONS)

(HHEEEEELLLPPPPPPPPP)