dimanche 7 août 2016

Mon premier poème

Indicible

Fatiguée de penser
De chercher, de stagner
Buter contre un mur d'émotions
Pleines de confusion

Un esprit qui s'affole
Qui lutte et se débat 
Recherchant une explication
A tant de sensations

De la joie, de la peine
Chancelant au milieu
De mille significations
D'une même émotion 

Tant d'incompréhension
De ces vagues pensées !
La rationalité le bloque
L'indicible le hante

Tentant l'introspection
Et l'explicitation
Je m'éloigne encore davantage
De la compréhension

Condamnée à me taire
Je me contente alors
D'exprimer et de partager
Ce terrible indicible

Je lutte malgré tout
Poésie, sauve-moi
Plus que des mots, plus que des phrases
Un rythme, une chanson

Alors je prends les armes
L'expression me défie :
Faire résonner l'invisible 
A travers quelques mots 

Quelques mots, j'ecrirai

samedi 6 août 2016

Première victoire

-2kg perdus depuis mi juin, sachant qu'il y a eu plein de moments où j'ai mangé pas diet du tout (notamment plein de restaurants à Avignon). Première fois depuis ma prise de poids que je vois vraiment du poids en moins sur la balance. Mon ventre est redevenu plat, mon visage a degonflé un peu il paraît, même si je ne le constate pas vraiment encore. 

Mais je suis sur la bonne voie et, malgré l'énorme difficulté de la tâche, je compte vraiment retrouver un poids qui me redonne un peu plus confiance en mon corps et mon visage (même si je ne peux malheureusement pas changer les aspects morphologiques). Ces premiers progrès sont les choses dont j'avais besoin pour me pousser à continuer, à ne rien lâcher.

Alors on continue et on ne lâche rien.

Vaincre sa faim ?

Je me demande si un jour, on peut gagner le combat contre sa faim et retrouver un rapport sain à la nourriture et aux proportions "normales". Ou si toute ma vie je penserai constamment à mon envie de manger, encore et encore, et si chacune de mes journées sera encore rythmée par la pensée du repas qui va venir.

vendredi 5 août 2016

La petite surprise du soir...

... c'est d'arriver à la douche et de constater qu'il n'y a pas d'eau chaude. Et comme par rapport à ça je suis une maniaque totale de l'hygiène, c'était pour moi impensable d'attendre demain matin pour me doucher.

J'ai donc opté pour l'eau glacée.
Que dire, que dire...? C'est dur, très dur, terrible, très terrible, effroyable, Ô combien atroce (... ou presque) ! Ce fut une épreuve douloureuse qui m'a demandé beaucoup de méthode. Bon, d'abord le jet d'eau pour le bas du corps, le moins sensible au froid. C'est supportable. Puis le haut. Je commence par mettre du savon et un peu d'eau, pour m'habituer à la température. Puis il faut se confronter à ce terrible jet d'eau et retenir les cris déchirants parce que quand même, il est déjà minuit et c'est pas cool pour les voisines. Hop hop hop, rinçage et ENFIN LIBÉRATION.

La serviette de bain apparaît alors comme le Graal, la chambre comme un chaud petit cocon. 

Ce soir, mes amis, j'ai vaincu l'adversité.

mercredi 3 août 2016

Je hais la cigarette, je hais l'alcool

Je hais la cigarette.

Je n'ai jamais fumé une cigarette de ma vie. Je ne supporte pas l'odeur de la cigarette. Je ne supporte plus tous ces fumeurs qui te font subir leur fumée, te font passer un sale moment et détruisent tes poumons via le tabagisme passif par la même occasion. 

Dans cette  pièce saturée de fumée, seule non fumeuse du groupe, je retiens ma colère et mon souffle et je me retiens de ne pas partir tout de suite. Subir en silence en mettant en jeu ma santé, ou partir immédiatement quitte à passer pour une associale. Je perds dans tous les cas et ça me met dans tous mes états.

Je hais la cigarette.

Je hais l'alcool.

Ou plutôt je déteste ceux qui me regardent avec réprobation quand je dis que je ne bois pas, rien, nada, pas une goutte. 
Pourquoi pas une seule goutte ? Allez Eva, tu peux bien boire un verre. Ou goûte au moins ! Non ? Mais pourquoi ?
Ah parce que je dois me justifier de ne pas boire ? J'ai juste pas envie, et alors ? 

Je hais le culte excessif de l'alcool. Je ne juge pas ceux qui aiment boire mais ceux qui me jugent parce que je suis la "seule personne en France" à ne pas boire. 

On me prendra peut-être pour une "sainte" au sens péjoratif du terme. Ou pour une coincée. Ou pour une fermée d'esprit avec juste trop de morale pour boire même un peu. On ne me traitera pas comme une égale. Et je m'en fous.

La pression sociale m'a definitivement dégoûtée de l'alcool. 

- Pffff allez bois !! Pffff tu bois pas ?  Etc etc etc.
- Pourquoi je bois pas ? Je n'ai même pas à répondre à cette question et je t'emmerde. 

Donnez-moi un paquet de chips, ça me suffira amplement. Ma conscience et ma vie vont bien sans cigarettes ni alcool, merci, alors ne polluez pas mon air et ma tête avec ça. Je n'ai pas à subir ou à boire pour faire plaisir aux autres.

C'est dit.

No mirror month challenge

Par angoisse, j'ai trop souvent tendance à me regarder dans le miroir. Je suis moche ou pas moche ? Mon corps a-t-il évolué depuis la dernière fois ? (La dernière fois étant le matin même). J'ai pris du muscle ? J'ai maigri ? Mon visage est moins rond ?

Bref, des questionnements quotidiens qui finissent par devenir très angoissants quand on manque de confiance, surtout qu'en s'analysant tous les jours dans le miroir, on risque de ne plus voir les changements et les améliorations. Ou moins.

Donc je rajoute à mes objectifs du mois d'août celui de ne quasiment plus me regarder dans le miroir pendant quelques semaines, le temps de laisser à mon corps le loisir de changer à son rythme. Dans l'idéal ce serait jusqu'au 31 août, mais en vérité si déjà je tiens, disons, jusqu'à la fin de mon stage, ce sera déjà pas mal.

Seules exceptions : pendant que je me maquille ou que je me coiffe le matin + pour contrôler ma posture si je travaille certains exercices d'haltères. Mais toujours de face (ce n'est que de profil que j'ai de réels complexes) et en analysant le moins possible.

Ça va être un vrai défi mais je crois que ça pourrait libérer un peu mon esprit et m'empêcher d'être obsédée par les éléments qui me complexent ou que je voudrais faire progresser. Je ne sais honnêtement pas si j'arriverai à tenir, mais ça vaut le coup d'essayer.

mardi 2 août 2016

Les objectifs du mois d'août

- Perdre 2,1 kg.

- Écrire un article par jour.

- Faire avant lundi mon article sur les pièces que j'ai vues au festival d'Avignon.

- Faire des étirements 2 fois par jour, 6 fois par semaine.

- Lire, lire, lire : à la fin du mois d'août, je veux avoir mis en place une forme d'habitude (à définir) autour de la lecture.

- Acheter les carnets que je voulais et définir plus précisément leur utilisation.

- Avoir appris par coeur au moins la scène de théâtre que je voulais (j'en reparlerai).

- Avoir écrit 3 poèmes.

- Réfléchir à un concept autour de poèmes que je veux écrire (là aussi j'y reviendrai).

Objectif encore à définir : j'aimerais imaginer un travail sur un point de ma personnalité. Mais j'ai encore besoin d'y réfléchir pour mieux vous en parler !

lundi 1 août 2016

Variation

Je suis toujours étonnée de constater à quel point la motivation et l'humeur peuvent varier très rapidement. Quand je dis très rapidement, ça peut presque être dans l'espace de quelques minutes. Je suis pleine de motivation pour quelque chose, prête à déplacer des montagnes, presque à changer de vie... Et deux minutes plus tard je ne me sens plus motivée, me voilà presque découragée ou blasée. Puis la motivation revient, puis elle repart, plusieurs fois dans la même journée, sans raison apparente, sans que rien ne se soit passé. C'est plus difficile d'établir des projets sur du long ou moyen terme quand l'humeur varie autant. Ce serait plus simple avec des émotions plus stables. En même temps, c'est peut-être aussi ce qui permet d'écrire différents types de textes ; et d'avoir une vie plus contrastée et intense en termes d'émotions. Pour le meilleur et pour le pire. A moi maintenant d'essayer d'en tirer le meilleur.

Et vous, vous avez aussi parfois l'impression d'avoir une humeur qui varie énormément en très peu de temps ?